Snep UNSA
1 septembre 2022

Rentrée 2022 : ce qui change dans le 1er degré

Le Snep-Unsa vous présente les nouveautés pour l’année scolaire 2022-2023.
Si certaines sont des avancées pour les personnels, d’autres risquent d’alourdir la charge de travail des équipes qui s’annonce d’ores et déjà très conséquente.
  • Situation sanitaire

    Le protocole sanitaire pour l’année scolaire 2022-2023 comporte 4 niveaux :

    •     Socle : relais des recommandations des autorités sanitaires
    •     Niveau 1 / niveau vert : rappel et incitation au respect des gestes barrières, avec limitation des regroupements importants
    •     Niveau 2 / niveau orange : renforcement du respect des gestes barrières et adaptation des modalités de pratique des activités physiques et sportives
    •     Niveau 3 / niveau rouge : renforcement des mesures de restriction (activités physiques et sportives limitées en intérieur).

    Le milieu scolaire n’est plus considéré à part du reste de la population : les mêmes mesures que pour l’ensemble des établissements recevant du public seront appliquées, en tenant compte des spécificités propres à l’École. Ainsi le contact-tracing ne sera mis en œuvre que s’il y existe une recherche des contacts à risque en population générale.

     

    Le cadre sanitaire est national, mais il pourra concerner tout ou partie du territoire. Un délai de 10 jours sera appliqué entre la décision d’une modification du niveau du protocole, communiquée d’abord en interne aux professionnels avant de l’être au public, et son application. La rentrée se fera en niveau socle.

     

    Pour le Snep-Unsa, ce nouveau protocole simplifié et lisible permet de ne pas déstabiliser l’École tout en limitant les risques de contamination dans les niveaux les plus élevés du cadre. Le fait que le ministère accède à notre demande répétée de communiquer ce protocole rapidement à tous les personnels, et ce avant d’en informer le grand public, est une nouvelle satisfaisante.

    Cependant le Snep-Unsa et l’Unsa Éducation restent vigilants et continuent d’exiger :

    •  le respect des engagements pris par le ministère en matière de délai d’application de consignes et de cohérence entre cadre applicable en population et générale et cadre applicable à l’École
    •  un équipement en masques et autotests à la hauteur des besoins
    •  la mise à disposition de psychologues de l’Éducation nationale (PSY-EN)
    •  des recrutements importants pour faire face à la pénurie de personnels, déjà trop lourde à ce jour, et assurer les remplacements nécessaires dès la rentrée.
    • Le recrutement des lauréats en liste complémetaire des CRPE Privé

  • Rémunération

    Sous la contrainte de l’inflation et de la pression des organisations syndicales de la Fonction publique, le gouvernement a acté une hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice. Ce dégel était attendu par tous les agents publics, mais le chiffre est bien en-dessous des attentes légitimes et des besoins des personnels.

     

    Néanmoins, cette hausse est effective depuis le 1er juillet 2022 et entraine de nouvelles grilles de rémunération.

     

    Pour le Snep-Unsa, une réelle revalorisation des rémunérations et des carrières, dont dépend l’attractivité de la Fonction publique, est nécessaire et indispensable. C’est loin d’être le cas à ce jour.

  • 30 minutes d’activité physique quotidienne (30’ APQ)

    Après une première année scolaire d’expérimentation auprès d’écoles volontaires, les 30 minutes d’activité physique quotidienne (30’ APQ) à l’école primaire sont généralisées à la rentrée 2022. L’activité physique quotidienne doit être encouragée dans l’ensemble des espaces et temps scolaires et périscolaires selon le choix des équipes pédagogiques. Ce projet est ainsi distinct et complémentaire des trois heures hebdomadaires d’EPS, discipline d’enseignement obligatoire.

    Pour ouvrir à une diversification des pratiques, une définition large de l’activité physique exercée est acceptée.

     

    Chaque équipe pédagogique organise la mise en œuvre de la mesure selon les caractéristiques de son école, du bâti scolaire, des contraintes qui s’imposent à elle. Pour l’accompagner dans la mise en œuvre opérationnelle de la mesure, le directeur d’école peut solliciter l’équipe de circonscription, le CPD EPS ou le référent départemental 30’ APQ.

     

    En pratique :

    •     Les 30’ APQ sont mises en place les jours où les élèves ne bénéficient pas de temps d’enseignement en EPS
    •     Une tenue sportive n’est pas nécessaire
    •     La cour d’école, les locaux scolaires et les abords de l’école sont utilisés en priorité.

     

    Les 30’ APQ peuvent être fractionnées et combinées sur les différents temps scolaires (par exemple sous forme de pauses actives), en articulation ou en lien avec les temps d’enseignement.

    Les temps de récréation peuvent aussi être investis pour amener les enfants à se dépenser davantage et lutter contre la sédentarité grâce à des pratiques ludiques. En fonction des contextes et des projets éducatifs de territoires, les temps périscolaires peuvent aussi être investis. La mise en œuvre est alors coordonnée afin d’en garantir la cohérence avec le temps scolaire.

    Les modalités retenues au sein de chaque école sont présentées par le directeur en conseil d’école.

     

    Pour le Snep-Unsa, il faudrait que les écoles soient volontaires pour mettre en œuvre ces 30 minutes d’activités physiques quotidiennes afin de permettre aux équipes de se sentir actrices de ce projet.

     

  • Débats dans les établissements à l’automne

    Des réflexions collectives associant les partenaires de l’École seront engagées au sein des équipes, à partir de leur projet d’école, dans le but d’identifier leurs atouts, leurs difficultés et leurs besoins. La circulaire de rentrée explique que chaque académie sera chargée de l’organisation générale de ces débats qui se déclineront à l’échelon local dans les écoles et établissements pour « susciter, encourager et accompagner les initiatives les plus adaptées à la réussite des élèves, à leur épanouissement et à la résorption des inégalités scolaires  ».

     

    Dans la continuité de l’expérimentation marseillaise de l’École du futur, un dispositif d’appui aux innovations locales pour la réussite des élèves sera mis en place afin d’imaginer des formes pédagogiques nouvelles. Le financement des projets les plus aboutis devrait avoir lieu au cours de l’année 2023.

     

    Le ministre affirme dans la circulaire de rentrée que les personnels du service public d’éducation doivent se savoir écoutés, compris et soutenus par l’institution, par ses cadres et par l’ensemble de la société. Le Snep-Unsa y souscrit, mais être écoutés ne signifie pas mettre en œuvre des projets tout droit sortis des chapeaux du ministère et appliqués sur le terrain sans préparation. Or c’est bien ce qui pourrait se passer pour ces débats dont personne ne connait les tenants ou les aboutissants.

  • Évaluation des écoles

    Après des expérimentations l’année dernière, l’évaluation des écoles est généralisée à la rentrée 2022. Elle est composée de deux étapes successives :

    •     une auto-évaluation menée par l’ensemble des acteurs de l’établissement ;
    •     une évaluation externe menée par trois ou quatre évaluateurs.

    L’ensemble des établissements doit être évalué en cinq ans.

     

    Dans le 1er degré, l’auto-évaluation peut porter sur les activités périscolaires qui sont en lien direct avec le temps scolaire (temps d’accueil du matin avant la classe, temps méridien, temps d’étude ou d’accueil après la classe lorsqu’ils existent). L’équipe d’évaluation externe est composée de trois ou quatre évaluateurs et comporte au moins un IEN (inspecteur de l’Éducation nationale) et un.e directeur-ice d’école. Le nombre des écoles et leur diversité peuvent conduire les autorités académiques à procéder à des regroupements d’écoles pour cette évaluation.

     

    Si un cadre d’évaluation pour le 1er degré a été publié par le Conseil d’évaluation de l’École, la charge de travail supplémentaire pour les équipes, notamment pour les directeurs et directrices d’école, est un véritable point d’achoppement.

     

    Pour le Snep-Unsa, la démarche d’évaluation des écoles doit avoir du sens pour les équipes et s’inscrire dans une démarche d’amélioration du Service public d’éducation. Le cadre d’évaluation peut permettre aux équipes de porter une analyse réflexive sur leur action éducative, mais cela demande une fois de plus un important travail d’investissement des personnels parmi une foule de missions qui ne cessent de s’alourdir.

    Il est indispensable que les équipes disposent de moyens et de modalités de mise en œuvre favorables au travail collectif, et que ces évaluations débouchent sur des actions concrètes comme des formations et des moyens supplémentaires. 

  • Évaluations CP/CE1 et CM1

    Les évaluations nationales de français et mathématiques sont reconduites en début de CP et de CE1. Tous les professeurs de CP et CE1 ont obligation d’assurer leur passation du lundi 12 au vendredi 23 septembre 2022, et de saisir les réponses des élèves du lundi 12 au vendredi 30 septembre 2022. Un second temps d’évaluation aura lieu du lundi 16 au vendredi 27 janvier 2023 pour les élèves de CP.

     

    S’agissant d’évaluations en début de CM1, une expérimentation a été annoncée par la circulaire de rentrée, mais sans précision sur le calendrier et le nombre de classes concernées.

     

    La saisie des résultats de ces évaluations implique une surcharge de travail.

    Le Snep-Unsa a adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale pour demander une compensation horaire pour tous les enseignants concernés. 

  • Direction d’école

    Référents direction

     

    À partir de la rentrée 2022, un ou plusieurs directeurs d’école exercent la mission de référent direction dans chaque département. Les missions du référent direction sont centrées sur l’accompagnement des directeurs d’école dans l’exercice de leurs missions en répondant à leurs demandes de conseil et d’appui méthodologique. Le référent est chargé de faciliter les échanges entre les directeurs et de favoriser la mutualisation de leurs pratiques professionnelles entre directeurs.

     

    Le Snep-Unsa reste vigilant pour s’assurer qu’il n’y aura pas sur le terrain de glissement vers des fonctions d’appui aux directions académiques voir aux diocèses, et demande une rémunération de cette mission en complément de la décharge d’enseignement qui est y associée.

     

    Décharges

     

    Après l’augmentation de décharges pour toutes les écoles de 1, 2, 3 et 9 classes, ainsi que les écoles élémentaires et primaires de 13 classes à la rentrée 2021, la rentrée 2022 voit de nouvelles décharges mises en œuvre pour les écoles de :

    •     6 classes, qui passent d’une décharge de 0,25 à 0,33
    •     7 classes, qui passent d’une décharge de 0,25 à 0,33
    •     12 classes, qui passent d’une décharge de 0,5 à une décharge totale
    •     13 classes élémentaires, qui passent d’une décharge de 0,75 à une décharge totale.

     

    Malgré ces nouvelles décharges, les attentes sont encore très fortes. Le Snep-Unsa demande une programmation pluriannuelle d’augmentation des décharges, une amélioration des conditions d’exercice des directrices et directeurs, une meilleure reconnaissance financière, et une évolution de la structuration de l’école.

par Snep UNSA 17 octobre 2025
L'activité du directeur du collège et lycée l'immaculée conception de Pau est, de loin, intéressante à observer. Même passée au crible par le ministère de l'Éducation nationale depuis 2021 d'abord par des visites n'ayant pas occasionné de rapports, puis par une sanction basée sur une série de contrôles en bonne et due forme, elle revient sur le devant de la scène. Dans l'établissement, les personnels restent sous pression Probablement confiant dans les suites judiciaires suite à la mesure de suspension de 3 années, le directeur poursuit ses activités, mêlant humilité, marques de considération et bienveillance à l'égard des personnels. Ou presque. À l'occasion de la journée de pré-rentrée, il a sûrement dissuadé les personnels enseignants de s'engager dans la mise en œuvre du programme officiel EVARS en les assurant d'un complet manque de soutien de sa part. L'installation face aux élèves d'un presque inconnu Le 15 octobre, le Rectorat découvre que le refus d'installation d'un enseignant d'histoire géographique en fonction devant les élèves depuis la rentrée scolaire n'est pas effectif. Plus inquiétant encore, selon nos informations, dès la rentrée, cette personne qui n'est pas un personnel de l'éducation nationale, n'a pas été déclarée au Rectorat. Cette personne, qu'elles que soient ses idées et pratiques, ne devaient pas prendre ses fonctions. Pourtant le directeur, selon nos informations, persiste depuis 7 semaines à installer dans des classes, face à des élèves, un personnel dont les compétences ne sont pas reconnues par l'autorité académique et dont le casier judiciaire ne semble pas avoir été vérifié par l'autorité administrative et judiciaire. Rappelons que les fichiers des ministères de la Justice et ceux de l'éducation nationale sont connectés. Quels niveaux de confiance et de loyauté ? La persistance du directeur à ne pas appliquer les règles fondamentales de l'éducation nationale, interroge sur sa loyauté à servir l'État. Comment dans ses conditions, les parents et les enseignants peuvent-ils se sentir à l'aise au vu de ce nouveau manquement ? A quoi servent les contrôles de l'Etat en l'état du flou de la législation sur le statut des directeurs de collèges et lycées privés sous contrat. Personnels, salariés avec un contrat de travail de droit privé, ils ne sont ni recruté ni formé par l'État. Dans les faits, ils sont choisis par l'autorité confessionnelle. Avec quels critères ? Les dispositions du contrat d'association à l'enseignement public sont pour le moins légères puisque, et cet exemple le montre, ils peuvent placer un adulte devant des élèves sans contrôles de l'État. Ce n'est pas aux inspecteurs de l'éducation nationale à s'assurer au quotidien de la loyauté à l'administration, en acte, d'un directeur. Ce n'est pas leur travail. Ce n'est pas aux enseignants de l'éducation nationale à s'assurer au quotidien de la loyauté à l'administration, en acte, d'un directeur. Ce n'est pas leur travail. Le Snep UNSA a donc saisi monsieur le Recteur pour lui demander de suspendre à nouveau le directeur de ses fonctions relevant d'une mission de service public, avant la convocation d'une instance disciplinaire. Contact presse ; Franck Pécot 0652608311
par Snep UNSA 10 octobre 2025
– 10% de rémunération et prélevés plus de 6 mois plus tard : c’est honteux !
par Snep UNSA 10 octobre 2025
Pour faire le bilan, dans le voie professionnelle, du parcours dit Y, le Snep-Unsa a envoyé à ses adhérents une enquête rapide afin d’avoir des retours concrets sur la mise en place dans leur établissement. Les autres syndicats d'enseignants de l'éducation nationale intéressés au sujet avaient réalisé une démarche similaire ou une démarche plus large. Ce qui en ressort : Un manque de préparation et de cadrage Il y a un manque de préparation et de directives claires de la part de l’administration. Les enseignants manquent de formation et de ressources pour mettre en place efficacement le parcours Y. Un absentéisme élevé Le taux d’absentéisme très élevé parmi les élèves rend difficile la mise en œuvre des cours et des activités prévues. Les élèves ne sont pas motivés et ne voient pas l’intérêt de participer aux cours après les examens. Une surcharge de travail pour les enseignants Les convocations pour les examens et les corrections réduisent le temps disponible pour l’enseignement. Les enseignants sont surchargés avec les tâches supplémentaires liées à l’organisation et à la gestion du parcours Y. Une démotivation et une grande désorganisation Les élèves se sentent en vacances après les examens et ne sont pas motivés pour suivre les cours. La démotivation est également présente chez les enseignants en raison de la charge de travail et surtout du manque de participation des élèves. Des problèmes d’organisation et de planification Les emplois du temps sont souvent modifiés à la dernière minute, ce qui crée une désorganisation générale. Une réduction du temps d’enseignement Le parcours Y réduit le temps d’enseignement et de préparation aux examens, ce qui est préjudiciable pour les élèves. Les programmes scolaires n’ont pas été adaptés à cette réduction de temps. Des inégalités et des injustices Il y a des inégalités entre les élèves qui choisissent de rester en cours et ceux qui partent en stage par rapport aux examens du mois de juin (PSE et Oral de chef-d’œuvre)
par Snep UNSA 10 octobre 2025
"Cinq ans après le 16 octobre 2020 et deux ans après le 13 octobre 2023, la France se souvient de Samuel Paty et de Dominique Bernard, professeurs assassinés par le terrorisme islamiste. Ces crimes ont frappé l’École au cœur : à travers elle, c’est sa mission qui a été visée, et, au-delà, la République », écrit Elisabeth Borne, ministre l’Éducation nationale." "En hommage à Samuel Paty et à Dominique Bernard, je vous demande d’organiser, dans chaque collège et chaque lycée, une minute de silence le mardi 14 octobre à 10 heures. Vous pourrez l’adapter, si nécessaire, au contexte local et aux contraintes de vos établissements. Dans la semaine, un temps de réflexion, d’analyse ou d’échange pourra être organisé. Sa forme et sa durée relèveront de l’appréciation des équipes". Des ressources : https://eduscol.education.fr/2395/hommage-aux-professeurs-samuel-paty-et-dominique-bernard
par Snep UNSA Bordeaux 3 octobre 2025
L'immac , beaucoup connaissent à Pau, dans le Bearn et plus encore avec l'activité du directeur. Le Snep UNSA, tout en dénonçant les abus et problèmes dans le second degré, avait aussi dénoncé auprès de la Rectrice le 10 février 2025, l'instruction religieuse organisée par la directrice de l'école St Francois d'Assise dont le personnel de droit privé relève du même ogec. Cette instruction religieuse obligatoire était qualifiée de "25ème heure". Au delà de l'irrespect des obligations de service des enseignant(e)s et du respect de la liberté de conscience des élèves, les lecteurs du roman écrit par l'écrivain roumain Virgil Gheorghiu peuvent se faire leur opinion. Nous sommes heureux de constater le fruit du travail syndical, constant, à visage découvert, dans le cadre des valeurs de la République, en toute indépendance. En effet, la mention d'obligation de l'instruction religieuse pour les enfants a été retirée, probablement à l'initiative de notre administration officielle, la DASEN (direction académique des services de l'éducation nationale). La notion de consentement est un concept, aussi, à travailler dans le domaine de la foi.
par Snep UNSA 25 septembre 2025
[Presse] SGEC, pour seul foi, uniquement le refus de la Loi ?
par Snep UNSA Gwada 23 septembre 2025
De très nombreux collègues ont été destinataires d'un message de leur direction les informant que les élèves était libérés des cours le vendredi 26 septembre car l'établissement était fermé. Dans certains messages il est écrit que les enseignants devaient aller à une réunion au CBC l'ancien world trade center, ce jour là. Nous avons donc alerté, par courrier remis en main propre, le nouveau Recteur sur la suppression de cette journée de cours pour les élèves en dépit des obligations des directeurs d'organiser les enseignements dans le respect de la grille horaire, hebdomadaire. Le Snep UNSA donne pour consigne de ne pas se rendre à cette journée du 26 septembre qui se tient en dehors de l'établissement et en dehors du cadre légal connu de nous ( et des directeurs ). Le Snep UNSA soutiendra les collègues soucieux de respecter la fonction d'enseignement et le contrat d'association avec l'enseignement public dont le Préfet est la garant. Pour le Snep UNSA, chaque directeur ayant libéré les élèves le 26 septembre 2025 devra, lui-même, rattraper les cours perdus par les élèves.
par Snep UNSA 23 septembre 2025
Initialement prévu en avril, la complémentaire santé MGEN-CNP ministérielle (Education Nationale dont les enseignants du privé sous contrat) entrera finalement en vigueur le 1er mai 2026 (prise en compte sur la fiche de paye de mai). Inscriptions individuelles à partir du 08 octobre 2025 La MGEN va procéder aux inscriptions à partir du 08 octobre 2025, avec un calendrier étalé sur 22 semaines, selon votre académie et votre établissement d’exercice. Voici le calendrier prévisionnel : Zone A : du 08 octobre à fin novembre 2025 Zone B : de fin novembre 2025 à mi-janvier 2026 Zone C, Corse, administration centrale, Outre-mer : de mi-janvier à fin février 2026 Nouveaux arrivants et mutations : mi-décembre 2025 et février-mars 2026 Pour les académies, les affiliations seront suspendues pendant les vacances de la Toussaint et de Noël. Le calendrier spécifique des vacances Outre-mer sera également pris en compte. Attention : vous aurez 21 jours pour répondre au mail Pour votre affiliation, la MGEN vous enverra un mail sur votre boite mail professionnelle nominative. Ce mail comportera un lien d’affiliation, seule possibilité d’accéder à l’inscription. Vous aurez alors 21 jours pour cliquer sur le lien et créer votre espace MGEN. N’oubliez pas de le faire dans les temps, à car défaut, au bout de 21 jours vous serez affilié·e d’office à l’offre de base, sans option et sans ayant-droit. Une fois votre espace MGEN créé, vous pourrez toujours modifier votre option et l’adhésion éventuelle de vos ayants-droits. Mails d’information et de relance Voici le détail des mails que vous allez recevoir pendant votre période d’affiliation : 15 jours avant : vous recevrez un premier mail d’information générale de la part du ministère 7 jours avant : Vous recevrez un mail de la MGEN vous indiquant les documents nécessaires à préparer Jour J : Vous recevez votre mail d’affiliation. A vous de jouer ! Vous n’avez pas répondu ? Vous recevrez deux mails de relance, à J+10 et à J+18, avant d’être affilié·e d’office à J+21. Et si je demande une dispense ? La demande de dispense se fera également via le lien envoyé dans le mail d’affiliation. De même, vous aurez 21 jours pour cliquer sur le lien d’affiliation pour créer votre espace MGEN. C’est sur cet espace que vous pourrez solliciter votre dispense. Pour rappel, vous pouvez solliciter une dispense dans les situations suivantes : Vous êtes contractuel·le en CDD et êtes déjà couvert·e par une complémentaire santé Vous relevez de la C2S (ex-CMU) Vous êtes couvert·e par la complémentaire santé collective obligatoire professionnelle de votre conjoint·e et souhaitez y rester Assurez-vous de relever d’une de ces situations pour demander votre dispense, car à défaut vous serez affilié·e rétroactivement à partir du 1er mai 2026 (même si le ministère relève que votre dispense n’est pas valable plusieurs mois après cette date). Vous pourrez changer d’avis et revenir sur votre choix de dispense à tout moment par la suite pour adhérer à la complémentaire collective. De même vous pourrez solliciter une dispense par la suite, si vous ne le faites pas en 2026 et que votre choix évolue. Je suis déjà adhérent à la MGEN. Que dois-je faire ? Si vous êtes déjà adhérent·e à la MGEN, vous devez suivre la procédure d’affiliation comme l’ensemble des collègues. Votre espace MGEN en ligne sera alors partagé en deux espaces : l’un lié à votre adhésion actuelle, l’autre lié au futur contrat collectif. Ainsi vous pourrez suivre vos remboursements santé de manière fluide avant le 1er mai et après.
par Snep UNSA 22 septembre 2025
Les enseignants non titulaires, maitres délégués ou chargés d'enseignement souhaitant bénéficier d'une meilleure échelle de rémunération peuvent utiliser la voie de la liste d'aptitude. C'est-à-dire faire connaitre au Rectorat son souhait, puis avoir une inspection et enfin bénéficier d'une année de stage. au JO ( ici ) Pour l'accès à l'échelle de rémunération des professeurs certifiés : 538 promotions au niveau national, Accès à l'échelle de rémunération des professeurs de lycée professionnel : 122, Accès à l'échelle de rémunération des professeurs d'éducation physique et sportive est fixé à 31. La ventilation par académie :
par Snep UNSA 19 septembre 2025
L’évaluation professionnelle des enseignants résulte d’un processus incluant principalement des rendez-vous de carrière. Il ne donne pas satisfaction. Les modifications réclamées par les syndicats représentatifs semblent repoussées jusqu'à ... La réforme prévue Après un premier groupe le 9 avril dernier, le ministère a tenu un deuxième GT sur les modifications statutaires sur le déroulé et les rendez-vous de carrière le 29 avril. Le décret était à l’ordre du jour au CSA-MEN* du 6 mai, mais il n’est toujours pas paru. https://www.snep-unsa.fr/les-rendez-vous-de-carriere-deplaces * instance du ministère pour la carrière et le statut de tous les enseignants de l'éducation nationale. Quels syndicats vous représente ? 1/ Les durées d’échelons de la classe normale modifiées. Le CSA-MEN a validé les modifications de durées d’échelons proposées lors du 1er GT, à savoir : ● 5ème échelon : 2 ans ● 6ème échelon : 2 ans 6 mois ● 7ème échelon : 2 ans 6 mois ● 8ème échelon : 2 ans 6 mois 2/ Le nouveau calendrier des RDV de carrière. Le ministère garde trois rendez-vous de carrière, mais change leur positionnement. – Le premier RDV aura lieu lors de la 4ème année de titulaire. – Le 2ème RDV conditionnera le passage plus ou moins rapide à la hors classe et aura lieu l’année scolaire précédant celle où la personne atteint 2 ans dans le 9ème échelon. – Le 3ème RDV conditionnera le passage à la classe exceptionnelle et aura lieu l’année précédente celle où la personne atteint le 5ème hors classe. L'UNSA évite une réduction de l’accès à la classe exceptionnelle Lors du deuxième GT, le changement de grade était soumis à une nouvelle condition : trois ans de service effectif dans le grade actuellement détenu. Si cela ne pose pas de problème pour accéder à la hors-classe, les conséquences pour l’accès à la classe exceptionnelle auraient été importantes pour les professeurs certifiés, PLP, PE, PEPS. En effet, la grande majorité des promotions à la hors classe se fait directement à l’échelon 4 avec report d’ancienneté, ou directement à l’échelon 5. Les collègues sont donc éligibles à la classe exceptionnelle très vite après leur accès à la hors classe. Cette nouvelle condition aurait privé nombre de collègues de leur éligibilité pendant plusieurs années, et aurait réduit considérablement le nombre de promouvables, et par conséquent le nombre de promus. Suite aux interventions de l'UNSA et d'un autre syndicat, cette modification a été retirée par le ministère. 3/ Quel calendrier prévoit le ministère ? Phase transitoire (2025-2029) : – Suppression immédiate des rendez-vous de carrière aux 6ᵉ et 8ᵉ échelons dès l’année scolaire 2025-2026. – Tous les enseignants bénéficieraient automatiquement d’un avancement accéléré pendant cette période transitoire. Mise en place définitive du nouveau système : – Premier rendez-vous (4 ans après l’entrée dans le métier) à compter de la rentrée 2026-2027. – Rendez-vous précédant la classe exceptionnelle à compter de la rentrée 2026. Les enseignants déjà promouvables recevraient temporairement un avis basé sur dossier, similaire au dispositif transitoire de 2017. Cette profonde réforme des rendez-vous de carrière était prévue pour la rentrée 2025. Mais la situation budgétaire en a décidé autrement ! Lors de l’audience au ministère, le nouveau Directeur Général des Ressources Humaines (DGRH) du ministère de l’Éducation nationale, Christophe Guéhin, le 25 juin 2025, a indiqué que, sur décision gouvernementale, le décret ne paraîtra pas. L’arbitrage se fera au moment de l’étude du projet de loi de finance 2026. Il n’est pas certain qu’il paraisse au final, d'autant plus avec un gouvernement démissionné car n'ayant plus la confiance de l'assemblée nationale De facto, à ce jour, RDV de carrière : qui est concerné en 2025-2026 ? Chaque enseignant est informé avant le début des vacances d’été de la programmation d’un rendez-vous de carrière pour l’année scolaire à venir. La date de la visite de l’IEN ou de l'Ia-IPR est annoncée 15 jours avant (hors période de vacance de classe et d'élèves). La réforme étant suspendue pour des raisons budgétaires, le cadencement actuel est donc maintenu, et donc les PPCR prévus pour l’année 2025-2026 auront bien lieu. Si nous n’avez pas reçu d’information, vous pouvez la recevoir à la rentrée et jusqu’à 15 jours avant le rendez-vous. Un document de référence de l’entretien est proposé. Il peut être renseigné par l’enseignant·e et remis à l’IEN ou l'Ia-IPR par mail en amont ou le jour du rendez-vous de carrière cependant il n’est pas obligatoire. Vous pouvez le télécharger ici. 1°) Pour la classe normale : rendez-vous de carrière aux 6ème et 8ème échelon. Les IEN ou les Ia-IPR inspecteront, en 2025-2026, les enseignant·es qui pouvant bénéficier d’un avancement accéléré d’échelon au titre de l’année 2026-2027. Seront concernés : – Les enseignants et enseignantes promues au 6ème échelon entre le 1er septembre 2024 et le 31 août 2025 – Les enseignants et enseignantes promues au 8ème échelon entre le 1er mars 2024 et le 28 février 2025. 2°) Pour l’accès au grade de PE, PLP, Certifié, PEPS hors-classe : rendez-vous de carrière à la 2ème année du 9ème échelon. Les IEN ou les Ia-IPR inspecteront, en 2025-2026, les enseignants pouvant bénéficier de l’accès au grade de la hors-classe au titre de l’année 2026-2027. Seront concernés : – Les enseignants et enseignantes promues au 9ème échelon entre le 1er septembre 2024 et le 31 août 2025. Attention ! Pour les collègues directeur-trices d'écoles publiques et privées sous contrat, l’article 4 du décret du 14 août 2023 prévoit que les directrices et directeurs bénéficient d’une bonification d’ancienneté de 3 mois « à l’issue de chaque année de services continus accomplis ». Cela peut avoir pour conséquence de modifier les périodes indiquées au-dessus. Si vous n’êtes pas sûr de votre année d’entretien de carrière, contactez-nous !
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