Protection juridique professionnelle

Ensemble associatif présent dans tous les départements. Il est animé par des personnels de l’éducation qui ont choisi de s’impliquer auprès de collègues confrontés à des difficultés

Avantages sociaux (type comité d'entreprise) :

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Notre Union

Snep UNSA
févr. 04, 2023

Les annonces de Pap Ndiaye sur le "nouveau pacte"

Par la presse, selon la méthode bien rodée de son prédécesseur, le ministre de l’éducation a annoncé que 72 heures supplémentaires seraient nécessaires aux enseignants qui veulent obtenir la part variable d’augmentation de salaire de 10 % promise par Emmanuel Macron.

Le ministre Pap Ndiaye a annoncé que les missions supplémentaires qui doivent permettre aux enseignants d’améliorer leurs rémunérations dans le cadre du « nouveau pacte » voulu par le président de la République, Emmanuel Macron, représenteraient « un volume horaire d’environ soixante-douze heures en plus » par an.

Quelles missions, selon le ministre ?

"Remplacement de courte durée, de l’orientation et de l’accompagnement des élèves, et, dans le premier degré, la possibilité d’enseigner au collège l’heure de renforcement de maths et de français", a-t-il énuméré. Mais aussi la production de "projets pédagogiques innovants".

Pour combien ?

Cette enveloppe annuelle assurerait une hausse de rémunération de 10 %, a également précisé le ministre. Le montant débloqué par année et par enseignant serait, selon lui, de 3.650 euros, soit un peu plus de 300 euros par mois sur douze mois. Ce montant serait-il brut ? Ou net ?

Sachant que les salaires sont variables comment, sur quelle.s base.s, décréter que 10% d'une hausse correspondrait à un montant fixe unique ?

Serait-il question, en fait d'une prime ?

Toutefois s'il était question d'un hausse de 10% calculée à chaque échelon, pour l'équivalent d'un temps équivalent à 2 heures supplémentaires années (HSA), les enseignants percevraient au mieux (s'il s'agit d'un montant net) moins que 2 HSA.


Avis du Snep UNSA : ce n'est pas sérieux.

Ce n'est pas sérieux de passer par la presse pour discuter avec les syndicats représentatifs de l'éducation nationale.
Ce n'est pas sérieux d'imaginer que les enseignants du premier degré, déjà bien occupées avec leurs obligations à l'école vont, en plus, intervenir dans les collèges.  Ou alors il faut revoir leurs 24h + 3h
Ce n'est pas sérieux de laisser planer le doute entre prime et rémunération indiciaire,  encore moins de ne pas préciser si les montants sont bruts ou nets

Voilà pourquoi le Snep UNSA réclame une augmentation indiciaire de 10% pour tous, sans contreparties.
par Snep UNSA 25 mars, 2024
Le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République mène un travail de recension et d’analyse des formations à la laïcité dont bénéficient les personnels de l’Éducation nationale affectés dans des classes et des établissements privés associés à l'enseignement public par un contrat avec l’État. Dans ce cadre, le Snep UNSA a eu l'occasion de faire valoir son point de vue sur le besoin exprimé par des collègues, sur la nécessité de disposer d'éléments afin d'organiser les enseignements sur ce thème ou à l'occasion d'un évènement ponctuel. Il est audacieux pour le ministère de laisser à la discrétion de représentants de tel ou tel culte, le dispositif légal de formation des enseignants. Les enjeux des uns et des autres, ne coïncident pas toujours, surtout sur le thème de la laïcité, c'est-à-dire la neutralité de l'agent. La neutralité est rendue indispensable notamment car l’École est un lieu d'émancipation pour les élèves. C'est le lieux où ils ont l'occasion de pouvoir grandir hors du cadre familial, de pouvoir nouer des contacts avec de futurs amis différents ou non. Or les associations qui s'approprient ces formations véhiculent bien souvent une seule idée, une seule opinion. Parfois des formateurs véhiculent des valeurs, tiennent des propos qui ne sont pas dans le cadre de notre République. Notre syndicat a régulièrement l'occasion de dénoncer cela. La presse depuis le mois de Janvier se fait le relai de certaines dérives dans certains établissements. Toujours les mêmes dérives : la volonté du chef local l'emporte sur les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. Le Snep UNSA revendique un dispositif de formation à la laïcité selon les valeurs de notre République par des formateurs reconnus par les Rectorats et les universitaires.
par Snep UNSA 25 mars, 2024
Suite aux échanges à l'assemblée nationale dans le cadre de la mission d’information sur le financement public des établissements privés sous contrat, le Snep UNSA a été entendu par des sénateurs du groupe socialiste, écologiste et républicain. Cette audition fait suite au débat "Enseignement privé sous contrat : quelles modalités de contrôle de l’État et quelle équité des moyens vis-à-vis de l’enseignement public ?" Le Snep UNSA s'est exprimé sur le fonctionnement et l'idéologie de réseaux qui s'efforcent d'imprimer leurs marques dans les classes et établissements théoriquement et légalement associés à l'enseignement public par un contrat avec l’État. Nous avons fait part de nos revendications en terme de carrière pour les personnels des établissements et l'utilisation des moyens de l’État. Le principe de liberté pédagogique instrumentalisé. Les enseignants au quotidien ont besoin de pouvoir travailler avec leurs élèves dans une relation pédagogique sans avoir de limites, parfois des pressions, pour les évaluer. Nous avons alerter sur de possibles autocensures d'enseignants face à des demandes de directions et/ou de parents. Le revenu mensuel, le salaire, qui peut être impacté Le dispositif d'ouverture et de fermeture de classes est peu clair voir opaque tout comme celui d'attribution des moyens horaires aux établissements. Pire encore un enseignant peut se voir imposer des heures supplémentaires (HSA) alors qu'il n'est pas à temps complet. Le Snep UNSA revendique le rétablissement du principe de l'attribution des heures supplémentaires si et seulement si le collègue dispose d'un temps complet. Dispositifs parallèles et opaques de formation professionnelle et d'affectation des enseignants alors que des dispositifs officiels existent. Nos interlocuteurs ne disposaient pas des informations sur les dispositifs (formiris, 'accord sur l'emploi dans l'enseignement catholique') qui font le bonheur de directeurs et de certains syndicats ou organisations professionnelles. Le Snep UNSA revendique un unique dispositif de formation professionnelle et un unique dispositif de mutation selon les règles officielles. Des directeurs et directrices qui exercent un pouvoir sans réels contre pouvoirs Dans le 1er degré, les dispositions réglementaires sur la désignation des directrices et directeurs ne sont pas mises en œuvre. Dans le 2d degré, les responsables des réseaux choisissent qui ils souhaitent, sur fonds publics, là encore. Les conseils pédagogiques en temps que lieu de concertation des équipes n'existent pas. Il est donc parfois délicat que de permettre des concertations réelles. Ce point porte aussi sur les élèves écartés des lieux des premières décisions (conseil de la vie lycéenne). Le Snep UNSA revendique la réussite au concours de Perdir pour les directeurs du 2d degré en charge de l'organisation des enseignements Évolution de carrière, Les concours "spécifiques" (CAFEP et CAER, Crpe privé) n'ont plus de raison d'être, ils est temps que tous les enseignants de l'éducation nationale et du ministère de l'agriculture, sans distinction, puissent accéder à une seconde carrière au sein de leurs ministères ou de la fonction publique. Il est temps qu'ils puissent bénéficier d'un salaire correspondant à leurs qualifications et leur mission de service public : contribuer à l'instruction et l'éducation des tous les futurs citoyens de la République.
par Snep UNSA 19 mars, 2024
Dans un récent rapport, l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire) présente les résultats de l'évaluation de l'expérimentation des « deux heures hebdomadaires supplémentaires d’activité physique et sportive pour les collégiens ». Ainsi, parmi les 167 collèges volontaires pour mettre en place ces deux heures supplémentaires de sport, trois ont fait l'objet d'une analyse plus fine afin d'en déterminer la pertinence et les possibilités d'amélioration. Malgré la fragilité statistique de l'évaluation, ce rapport reste néanmoins instructif. Les objectifs de l’expérimentation La mesure des deux heures de sport supplémentaires voulait répondre à l’inactivité et au décrochage sportif des élèves au collège. Le rapport sur son évaluation par l’INJEP est sorti le 29 janvier 2024. Depuis septembre 2022, on dénombre 167 collèges qui ont participé à la mise en place de ces deux heures de sport pour les élèves volontaires. Parmi ces élèves, presque la moitié n’ont réellement commencé qu’en janvier 2023. Même si la méthodologie ne s’appuie pas sur un échantillon significatif statistiquement, le rapport met en lumière les difficultés rencontrées pour la mise en place de ces heures supplémentaires mais également les points positifs. Une organisation chronophage et complexe Tout d’abord, trouver les personnels compétents et disponibles pour encadrer correctement ces deux heures dans les associations ou structures environnantes n’est pas chose facile. En outre, la co-construction avec les professeurs d’EPS du collège et l’équipe de direction demande du temps. Enfin, selon l’environnement des collèges, il est parfois complexe de trouver les structures sportives accessibles : gymnases, pistes ou terrains adaptés notamment aux situations d’handicap. Des avancées à poursuivre Les élèves participants sont pour la majorité assidus et très satisfaits du dispositif, malheureusement seulement 10 % des participants proviennent du groupe de collégiens ciblés au départ : ceux en décrochage sportif. Quand le dispositif a pu être correctement mis en place, il est effectivement perçu différemment des autres activités sportives (Association sportive ou cours d’EPS). Pour beaucoup des collégiens, ces deux heures sont donc les bienvenues et permettent un sas de décompression en fin de semaine ainsi qu’un brassage des âges en dehors des classes. Le rapport note également qu’en zone REP, les filles s’y inscrivent plus qu’en milieu rural, facilitant leur accès au sport. Cependant, il faut noter qu’elles restent globalement minoritaires sur le dispositif et que celui-ci attire davantage ceux pratiquant déjà beaucoup d’activités sportives. La faiblesse principale du dispositif est, par manque de temps et de préparation en amont, d’avoir donc attiré plutôt les élèves sportifs, faisant peur à la cible première qui ne se sentait pas au niveau de leurs camarades. Les préconisations formulées par l’INJEP A la lumière de ces résultats, l’Injep propose des pistes d’améliorations intéressantes. La cible à privilégier serait les plus jeunes (6e-5e) . L’institut met l’accent sur la nécessité de faire participer les élèves à la construction du projet pour sa réussite notamment par le choix des activités et la communication pour la présentation du dispositif aux autres élèves (communication par les pairs). Pour attirer de nouveaux publics vers le sport, le côté ludique est à privilégier en sortant de l’esprit de compétition ou des schémas plus scolaires. Enfin, le travail pour affiner la détection des élèves cibles et les amener vers le dispositif est essentiel mais demande un travail d’équipe et du temps. En se basant sur ces recommandations, le Snep UNSA considère qu’il serait intéressant de poursuivre l’expérimentation en créant les véritables conditions d’adhésion des personnels et valoriser leur implication : laisser du temps aux équipes pour travailler ensemble à la construction d’un projet cohérent, local et valoriser cet engagement. Cette réflexion doit également se faire en bonne intelligence avec les équipes jeunesse et sport et le milieu associatif. La question des équipement sportifs ne doit pas être éludée et des moyens seront nécessaires pour les sécuriser et les adapter aux situations d’handicap. Enfin, face au décrochage sportif des filles, il faut mettre en place les conditions d’un vrai développement du sport féminin qui lèvent les freins que sont les violences sexistes, le manque d’offre adaptée et la sécurité pour la pratique de toutes.
par Snep UNSA 15 mars, 2024
Le 30 janvier 2023, dans une tribune du journal Le Monde, un collectif de syndicats enseignants, lycéens, étudiants et d’associations d’élus ou encore de parents plaide pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays. Cette tribune est l'expression d'une volonté collective de redonner au service public de l'éducation toute sa place afin de contribuer à la formation des futurs citoyens de notre République. Elle risque toutefois de rester sans effets notables si des points fondamentaux propres aux établissements publics et associés à l'enseignement public par un contrat avec l'État sont minimisés. Deux points sont en effet éludés dans cette tribune, d'abord le besoin scolaire, et ensuite l'activité syndicale en direction de tous les personnels de l'Education nationale et du ministère de l'Agriculture. Le service public de l'éducation, pour devenir concret, prend appui, ne l'oublions pas, sur le besoin scolaire reconnu par l'État. C'est bien la puissance publique qui évalue la nécessité d'ouvrir (ou de fermer) une classe dans des murs publics ou des murs associatifs ou privés. C'est bien le Préfet qui accède à la demande d'associer une classe à l'enseignement public. Ainsi est rédigé l'article L442-5 du code de l'éducation. Quid du besoin scolaire ? Le travail d'analyse du besoin scolaire est réalisé par les agents des rectorats et des DSDEN (directions des services départementaux de l'éducation nationale). Ces services sont capables à l'heure près de déterminer la dotation financière (dotation globale horaire) de chacun des établissements du second degré de notre pays. Pourtant, les éléments objectifs, après avoir suivi la voie hiérarchique, ne reviennent pas tels que. Les éléments d'information apportés par une association confessionnelle liée à une Eglise (SGEC) illustrent sa capacité d'influence sur ce sujet. Lorsqu'elle pointe, sans les nommer, certains rectorats qui "ne négocieraient pas" (1), elle montre a contrario qu' elle obtient, parfois, ce qu'elle souhaite. L'alerte de l'économiste Julien Grenet, concernant Paris où la part du privé pourrait bientôt dépasser celle du public (ici), est pertinente dans la mesure où elle donne à voir l'importance des pressions qui s'exercent sur le rectorat. Rectorat qui, in fine, fait preuve de largesse dans la définition du besoin scolaire, théoriquement lié à un espace géographique déterminé. À Paris, il est ainsi admis que des classes associées à l'enseignement public ne ferment pas puisqu'elles recrutent bien au-delà des limites de leurs secteurs. Pendant ce temps là, des classes d'écoles publiques ferment. Dans un territoire en décroissance démographique, il est curieux que la règle tacite des 80-20 ne s'applique pas pour les fermetures. Par quels mystères ? Est-ce en relation avec l'opacité de l'administration qui ne fournit pas aux instances académiques les éléments chiffrés pour déterminer le besoin scolaire? Dans ce rectorat, les représentants des personnels dans les instances dédiées, en CAEN et CDEN (version parisienne), ne disposent d'aucune donnée. La logique est la même pour les dotations aux collèges et lycées privés associés à l'enseignement public. Les représentants des personnels dans les instances dédiées, en CSA académique, ne sont pas consultés. Dès lors, toutes les manœuvres sur les moyens donnés aux établissements sont permises. Ainsi, il est raisonnable de s'interroger sur des fermetures de classes excessives hors de cette académie ou sur des sous-dotations de collèges ou lycées pour maintenir des classes du privé sous contrat ouvertes à Paris. En effet, la formule de Lavoisier s'applique pleinement: "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme." L'architecture budgétaire actuelle avec un distinguo entre les programmes 139, 140 et 141 (enseignement privé, enseignement public du 1er degré, enseignement public du 2nd degré) , avec une confusion au sein du programme 139 des moyens obligatoirement attribués au premier et au second degré associatif ou privé, est bien commode. Et les personnels dans tout cela ? Ce ne sont pas des murs, des tables, des chaises, des interrupteurs, des estrades, qui enseignent, ce sont des enseignants, agents publics titulaires ou contractuels. L'alibi du "caractère propre" ou de "la manière catholique d'enseigner les mathématiques" est bien commode pour travailler à la division des personnels enseignants. Feu la fédération de l'éducation nationale (FEN) avait son syndicat pour les agents publics, enseignants, affectés dans les classes des établissements associatifs ou privés: le SNUDEP FEN. Il a disparu avec elle. Les trois organisations (SNES FSU, SNUipp FSU, et SE UNSA) revendiquant son héritage ne se sont pas empressées de maintenir la syndicalisation de tous les enseignants jusqu'à bouder, parfois boycotter, les instances de représentation de ceux-ci. Bienheureuses les organisations confessionnelles qui ont alors eu l'occasion de remplir le vide, faisant valoir, dès lors, leurs enjeux. Créant si nécessaire un syndicat dédié, initialement dirigé, de droit, par le directeur diocésain. Comment dénoncer dès lors, avec un certain crédit, le "séparatisme des élèves", si nous participons de la division des personnels ? A fortiori lorsque nous permettons l'entrisme confessionnel au sein de notre ministère. Il est toujours temps de rassembler, d'agir dans la transparence, de se rappeler que le service public de l'éducation, c'est la prise en charge financière de la scolarité de tous les élèves, certes, mais aussi rendre des comptes sur l'usage des fonds publics. (1) Dans une interview au Monde du 28 février, Philippe Delorme (secrétaire général de l'enseignement catholique) déclare : "Les discussions sont bloquées dans neuf académies. Celles-ci veulent nous imposer de consacrer une partie de nos moyens ordinaires, destinés à des ouvertures de classes, de filières ou d’options, à ces groupes (de niveau, ndlr). Nous le refusons. Soit il faut nous donner des moyens supplémentaires, soit nous laisser libre de nous organiser comme nous le souhaitons. Les autres académies l’ont bien compris."
par Snep UNSA 14 mars, 2024
Les personnels de l’Éducation nationale qu'ils exercent dans des murs publics, associatifs, ou privés risquent à nouveau de faire les frais de la politique d’austérité du gouvernement. Sans augmentation salariale en vue et sans négociation sur les carrières, les métiers de l’éducation sont loin de redevenir attractifs ! Le Snep-Unsa tire la sonnette d’alarme et appelle à la mobilisation le 19 mars.
par Snep UNSA 14 mars, 2024
Le régime actuel des enseignants, agents publics, des établissements associés à l'enseignement public par un contrat avec l’État n'est pas en cours de discussion actuellement. Il est financièrement avantageux par rapport à celui des agents publics, notamment des enseignants des établissements publics : sur le niveau de cotisation, sur les prestations, Il est exact que, parfois, dans la mise en pratique, il peut y avoir des retards dans l'indemnisation lorsque les enseignants passent à demi-traitement. Obtenir un arrêté de position de la part du Rectorat et en obtenir le traitement peut parfois prendre plusieurs semaines voire même plusieurs mois. Toutefois, les discussions en cours au ministère de la Fonction publique, ne nous concernent pas. Elles ne portent pas sur notre régime de prévoyance actuel. L'UNSA et d'autres syndicats, tous indépendants des organisations confessionnelles ont bloqué une demande d'une organisation puisque si elle avait aboutie, alors notre système de prévoyance aurait été remis en cause défavorablement. Qui souhaite payer plusieurs dizaine d'euros par mois en plus pour obtenir par exemple une baisse du capital décès ? Les OGEC en auraient été satisfaits nous n'en doutons pas puisqu'à court terme, ils auraient réalisé de belles économies. Pour les plus anciens d'entre nous, cela rappelle la perte de l'indemnité de départ en retraite (IDR), le retard de 7 ans pour l'amélioration du statut des suppléants (ici), la casse de la convention collective des personnels de droit privé. ... toujours au bénéfice des OGEC, toujours obtenu par les mêmes. Nous pouvons nous interroger sur les objectifs d'un syndicat qui après avoir participé à la baisse des conventions collectives des personnels Ogec en 2015 s'attaque désormais au régime de prévoyance des agents. Dans ces actions, les gagnants sont les Ogec et les perdants les collègues. Pourquoi agir de la sorte ? S'il est important de se syndiquer, le choix du syndicat l'est tout autant ! Pour nous, l'égalisation du dispositif de prévoyance ne peur faire partie que d'un ensemble visant à la normalisation de la situation statutaire et à l'amélioration des conditions de travail : augmentation salariale pour au moins effacer les effets de l'inflation, titularisation des enseignants notamment pour les collègues précaires à l’issue d'un dispositif adapté de prise en compte de l'expérience professionnelle, concours de personnel de direction pour les futurs directeurs, mise en place des instances de concertations pédagogiques dans les établissements.
par Snep UNSA 29 févr., 2024
Notre syndicat intervient régulièrement pour obtenir de la clarté au sujet des demandes de mutation des enseignants titulaires et des demandes de première affectation des lauréats de concours. Nos interventions sont consécutives à des opérations de "cuisine interne" ou de "mercato" pratiquées par des organisations confessionnelles mettant en œuvre le principe de "préférence diocésaine". Suite à nos interventions auprès du ministère et nos actions auprès du Conseil d’État, un nouveau texte de cadrage est publié ce jour. Les changements notables : L’ information aux agents de la décision du Recteur ou du DASEN est désormais explicitement prévue par cette note de service. C’est un des points porté par le Snep UNSA. De très rares Rectorats/DASEN informaient les collègues de la décision officielle, La situation des collègues acceptant des temps incomplets pour pouvoir bénéficier l’année suivante d’une priorité absolue (1) est mieux encadrée. Désormais, ils ne pourront postuler, prioritairement, que sur des emplois susceptibles de leur faire retrouver un emploi complet, Une forme de contrôle sur la répartition des HSA est organisée par le Rectorat afin que des directeurs ne favorisent untel au détriment d'untel et de l'organisation pédagogique. D'autres évolutions, (pour nos adhérents) : https://adherent-snep-unsa.fr/demande-de-mutation-des-enseignants-des-etablissements-prives-sous-contrat-au-titre-de-lannee-2024 Ce nouveau cadrage devrait limiter l'activité des organisations confessionnelles qui travaillent à faire croire à la légitimité de leur activité, à essayer de faire croire que le mouvement de l'emploi est terminé au mois d'avril ou de mai par leur décision, à faire le mouvement à la place de l'administration officielle, à promouvoir la situation d'un enseignant connu au détriment d'un autre pas connu, etc. Nos conseils : 0. adhérer à un syndicat qui défendra votre demande dans le cadre officiel, sans double discours, sans double norme, 1. faire confiance à l'administration officielle en déclarant vote intention de muter via la procédure officielle puis en postulant sur le serveur académique s'il est disponible ou en version papier auprès du ou des directeurs ET du Rectorat/DASEN, 2. suivre la demande notamment dans les derniers jours avant la CCMA, CCMI, CCMD, en étant prêt à réclamer des éclaircissements auprès de l'administration, Lire aussi : https://www.snep-unsa.fr/demande-de-mutation
par Snep UNSA 22 févr., 2024
Cette répartition, 28% du total des suppressions pour le privé sous contrat est inédite au regard de la règle tacite du 80-20 et de la répartition de la précédente loi de finance. Celle-ci prévoyait 167 emplois supprimés (17.9%) sur le total de 933. Est-ce en lien avec le contenu du rapport de la cour des comptes du mois de juin 2023 qui s’étonnait de l'opacité de la gestion des moyens et de l'absence de contrôle ? Si l'on se base sur les éléments du projet de loi initial, 80% des 1.760 emplois, soit 1.408 emplois concernerait le 1er degré privé, soit théoriquement 1.408 fermetures de classes. Le Snep UNSA voit là une raison supplémentaire pour demander de la transparence dans l'usage de l'argent. L'autre question porte sur la mise en place des mesures du "choc des savoirs" : comment organiser les groupes à effectifs réduits dans le second degré avec une possible diminution d'environ 240 emplois ? Le ministère va devoir répondre aux questions qui se posent. Réponse du ministère, ce jour : " n'y a en aucun cas des suppressions d'emplois dans ce décret pour l’Éducation nationale. Toutes les réformes qui ont été annoncées et en particulier les groupes de niveaux sont financées, notamment les 2 300 ETP qui ne sont pas remis en cause ". Cela veut dire que le schéma précédent, suppression de 500 emplois reste d'actualité ? ICI Le Snep UNSA propose à la signature la pétition "choc des savoir, c'est non"
par Snep UNSA PACA 19 févr., 2024
Notre syndicat a eu à nouveau l'occasion d'alerter la Rectrice de Nice, mais aussi le Recteur de l'académie d'Aix Marseille de l'activité de "formateurs" œuvrant tant à la DDEC de Nice qu'à l'ISFEC de Saint Cassien. Les contenus de "formation" font référence à la position et l'activité du Cardinal Ratzinger, c'est à dire, tout en nuances sur l'égalité entre les sexes, la reconnaissance du choix de chacun de suivre sa destinée loin de toute position dogmatique. Les intervenants férus en respect des droits humains sont peut-être rémunérés sur fonds publics ? Nous attendons donc des explications de la part du Recteur de la région académique pour ces prétendues formations ... durant les congés scolaires.
par Snep UNSA 16 févr., 2024
Vous êtes agent public (AED, Contractuels, autres fonctionnaires), affecté en métropole, en outre-mer ou à l'étranger... Vous pouvez être indemnisé de vos frais de déplacement (un aller-retour par année civile) si vous sortez de vos résidences administrative ET familiale pour vous présenter à des épreuves organisées par l’administration, telles que : des épreuves d’admissibilité ou d’admission d’un concours, une sélection professionnelle, un examen professionnel. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F527 Ces remboursements sont souvent limités par le fait que les crédits affectés par les Rectorats ne sont pas suffisants. Mais qui ne tente rien n’a rien. Lire aussi : https://www.snep-unsa.fr/indemnisation_frais_deplacement_travail
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