
Non au choc des savoirs, signez la pétition !
En temps que syndicats d'enseignant(e)s du service public de l'éducation
Nous appelons, les collègues qui le souhaitent, à signer la pétition inter-fédérale, à la diffuser :
https://www.mapetition.org/non-choc-savoirs/
Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs ». Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels que nous représentons.
Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.
Nous nous opposons à ce plan qui :
- trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires déjà existantes,
- maintient le tri déjà existant dans certains établissements publics ou associés à l'enseignement public par contrat avec l’État,
- maintient l'inégal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves en contradiction avec le principe fondateur de l’École de la République, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au DNB,
- désorganise encore davantage les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options,
- ne peut que continuer à dégrader les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes,
- remet en cause, un peu plus, la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés,
- dépossède les enseignants de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux,
Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.
Pour défendre l’École de la République et son service public, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif, réel.




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