
Parcours Y : hors sujet, mobilisation le 14 octobre
Pour faire le bilan, dans le voie professionnelle, du parcours dit Y, le Snep-Unsa a envoyé à ses adhérents une enquête rapide afin d’avoir des retours concrets sur la mise en place dans leur établissement.
Les autres syndicats d'enseignants de l'éducation nationale intéressés au sujet avaient réalisé une démarche similaire ou une démarche plus large.
Ce qui en ressort :
Un manque de préparation et de cadrage
- Il y a un manque de préparation et de directives claires de la part de l’administration.
- Les enseignants manquent de formation et de ressources pour mettre en place efficacement le parcours Y.
Un absentéisme élevé
- Le taux d’absentéisme très élevé parmi les élèves rend difficile la mise en œuvre des cours et des activités prévues.
- Les élèves ne sont pas motivés et ne voient pas l’intérêt de participer aux cours après les examens.
Une surcharge de travail pour les enseignants
- Les convocations pour les examens et les corrections réduisent le temps disponible pour l’enseignement.
- Les enseignants sont surchargés avec les tâches supplémentaires liées à l’organisation et à la gestion du parcours Y.
Une démotivation et une grande désorganisation
- Les élèves se sentent en vacances après les examens et ne sont pas motivés pour suivre les cours.
- La démotivation est également présente chez les enseignants en raison de la charge de travail et surtout du manque de participation des élèves.
Des problèmes d’organisation et de planification
- Les emplois du temps sont souvent modifiés à la dernière minute, ce qui crée une désorganisation générale.
Une réduction du temps d’enseignement
- Le parcours Y réduit le temps d’enseignement et de préparation aux examens, ce qui est préjudiciable pour les élèves.
- Les programmes scolaires n’ont pas été adaptés à cette réduction de temps.
Des inégalités et des injustices
- Il y a des inégalités entre les élèves qui choisissent de rester en cours et ceux qui partent en stage par rapport aux examens du mois de juin (PSE et Oral de chef-d’œuvre)
Le Snep-Unsa est donc dans la démarche de l’intersyndicale afin de demander une audience à la ministre elle-même pour lui faire entendre l’urgence de remettre les examens en juin et d’abandonner ce parcours en Y tel qu’il est aujourd’hui. La future promotion de terminale 2025-2026 ainsi que les suivantes ne doivent pas être elles aussi sacrifiées.
En effet, lorsqu’on lit la circulaire de rentrée qui parle de réaliser un bilan du parcours différencié afin d’opérer les modifications nécessaires, on se dit qu’il est crucial de maintenir la pression sur le ministère pour que ces modifications soient mises en place au plus vite, dès la rentrée prochaine.








