Le ministère a consulté les organisations syndicales sur les mesures à prendre, du point de vue pédagogique, d’ici la fin de l’année et pour la rentrée suivante, afin de prendre en compte les conséquences de la crise sanitaire. Pour le collège, le Snep-Unsa demande l’annulation des épreuves terminales de fin d’année et plusieurs mesures pour l’accompagnement des élèves.
Snep UNSA

30 mars 2021
Collège, des adaptations pédagogiques nécessaires
La crise sanitaire a certes moins désorganisé les collèges que les lycées. Pourtant les absences de personnels, d’élèves, les confinements locaux ou les passages en demi-jauge de manière exceptionnelle qui ont été nécessaires depuis la rentrée font que les conditions d’égalité pour les élèves face à des épreuves nationales ne sont pas assurées.
Et la situation se dégrade rapidement avec la troisième vague.
Pour le Snep-Unsa, les épreuves terminales du DNB doivent être remplacées par la prise en compte du positionnement des élèves sur les domaines du socle, afin de concentrer la fin de l’année sur les apprentissages, le suivi individuel des élèves, plutôt que de bloquer les établissements, pendant les dernières semaines de l’année, pour l’organisation des examens.
>> Lire notre article sur l’annulation des épreuves terminales
Alors que les équipes, dans les établissements, sont épuisées par cette année d’incertitude et d’inquiétude, les dispositifs qui prennent du temps et mettent en tension les établissements tels qu’év@lang et PIX doivent être reportés à l’année prochaine.
>> Lire notre article sur ev@lang
Des moyens pour l’accompagnement pédagogique
La priorité doit être donnée à l’accompagnement pédagogique des élèves avec des moyens exceptionnels, notamment pour passer en petit groupe, pour analyser finement où en sont les élèves dans les apprentissages, en fin d’année et à la rentrée prochaine, en laissant les équipes décider de l’utilisation la plus adaptée de ces moyens.
La baisse des moyens en postes engagée depuis quelques années fragilise le service public d’éducation pour relever le défi de cette crise.
Le moment n’est pas aux petites économies. Et pourtant les moyens pour « devoirs faits » sont épuisés dans certaines académies (comme à Strasbourg par exemple) !
Pour le Snep-Unsa, des évaluations nationales, alors que la crise a entraîné des inégalités entre territoires, ne sont pas un bon outil.
Les collègues n’ont pas besoin de plus de fiches pratiques ou de formations m@gistere mais de temps dégagé, en équipe, pour adapter les apprentissages et les progressions de cours en s’appuyant sur les cycles, et de soutien pour repérer les élèves en situation de souffrance, en lien avec les personnels d’orientation psychologues de l’Éducation Nationale pour lesquels il est urgent de créer des postes.
Au-delà de la pédagogie : s’intéresser à la situation sociale et psychologique des élèves
Cette crise inédite bouleverse nos modes de vie, l’économie. Et elle a un impact social et psychologique très fort.
Les fonds sociaux doivent être abondés dans les établissements face à la crise économique qui s’annonce. Le ministère doit se mettre en lien avec les collectivités territoriales pour réfléchir au financement des fournitures, et à celui des sorties et des voyages scolaires, alors que l’horizon des élèves s’est rétréci pendant un an.
Le bien-être des élèves et des personnels doit être la priorité de la rentrée 2021. Pour cela, les professeurs principaux doivent être formés et accompagnés, et les équipes doivent pouvoir échanger plus régulièrement pour suivre la situation des élèves en souffrance.
Et la situation se dégrade rapidement avec la troisième vague.
Pour le Snep-Unsa, les épreuves terminales du DNB doivent être remplacées par la prise en compte du positionnement des élèves sur les domaines du socle, afin de concentrer la fin de l’année sur les apprentissages, le suivi individuel des élèves, plutôt que de bloquer les établissements, pendant les dernières semaines de l’année, pour l’organisation des examens.
>> Lire notre article sur l’annulation des épreuves terminales
Alors que les équipes, dans les établissements, sont épuisées par cette année d’incertitude et d’inquiétude, les dispositifs qui prennent du temps et mettent en tension les établissements tels qu’év@lang et PIX doivent être reportés à l’année prochaine.
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Des moyens pour l’accompagnement pédagogique
La priorité doit être donnée à l’accompagnement pédagogique des élèves avec des moyens exceptionnels, notamment pour passer en petit groupe, pour analyser finement où en sont les élèves dans les apprentissages, en fin d’année et à la rentrée prochaine, en laissant les équipes décider de l’utilisation la plus adaptée de ces moyens.
La baisse des moyens en postes engagée depuis quelques années fragilise le service public d’éducation pour relever le défi de cette crise.
Le moment n’est pas aux petites économies. Et pourtant les moyens pour « devoirs faits » sont épuisés dans certaines académies (comme à Strasbourg par exemple) !
Pour le Snep-Unsa, des évaluations nationales, alors que la crise a entraîné des inégalités entre territoires, ne sont pas un bon outil.
Les collègues n’ont pas besoin de plus de fiches pratiques ou de formations m@gistere mais de temps dégagé, en équipe, pour adapter les apprentissages et les progressions de cours en s’appuyant sur les cycles, et de soutien pour repérer les élèves en situation de souffrance, en lien avec les personnels d’orientation psychologues de l’Éducation Nationale pour lesquels il est urgent de créer des postes.
Au-delà de la pédagogie : s’intéresser à la situation sociale et psychologique des élèves
Cette crise inédite bouleverse nos modes de vie, l’économie. Et elle a un impact social et psychologique très fort.
Les fonds sociaux doivent être abondés dans les établissements face à la crise économique qui s’annonce. Le ministère doit se mettre en lien avec les collectivités territoriales pour réfléchir au financement des fournitures, et à celui des sorties et des voyages scolaires, alors que l’horizon des élèves s’est rétréci pendant un an.
Le bien-être des élèves et des personnels doit être la priorité de la rentrée 2021. Pour cela, les professeurs principaux doivent être formés et accompagnés, et les équipes doivent pouvoir échanger plus régulièrement pour suivre la situation des élèves en souffrance.

Le 17 décembre 2025, audience au ministère : Le ministre monsieur Edouard GEFFRAY était représenté par madame Marjorie Koubi, conseillère en charge du dialogue social et des ressources humaines ainsi que Madame Anne Padier Savouroux, conseillère en charge de l’école inclusive, de la santé psychique et physique et du sport et de monsieur Lionel Leycuras, de la sous-direction de l’enseignement privé. Du Snep UNSA et du SnIa-Ipr, le syndicat des inspecteurs d'académie IA-IPR. Les échanges ont porté sur les contrôles dans les établissements privés sous contrat : la vie scolaire, le sport scolaire et la formation professionnelle des agents de l'Etat. Nous avons bien entendu que les organisations Formiris et équivalentes étaient actuellement auditées par la Cour des comptes. Nous avons démontré la nécessité d'un contrôle spécifique par l'inspection générale du ministère. Nous restons en lien avec le ministre, notamment sur ce sujet.

Dans le cadre de ses audiences au ministère de l'Éducation nationale, le Snep UNSA vient vers vous Le Snep UNSA vous interroge au sujet de la situation des formations à la laïcité et à EVAR/EVARS avant d'aller plus loin sur le thème de la démocratie interne à l'établissement privé sous contrat. Vos réponses sur une possible concertation afin d'organiser la rentrée 2026, sur l'existence d'un lieu de vie citoyenne pour les élèves, ... seront aussi portées à notre autorité de tutelle.

Il y a 120 ans, le 9 décembre 1905, le président de la République Emile Loubet promulguait la loi de séparation des Églises et de l’État, toujours en vigueur aujourd’hui. Une loi fondatrice des bases juridiques de la laïcité de notre République où l’on ne trouvera d’ailleurs jamais le mot laïcité… Et avant tout ainsi une magnifique loi de liberté garantissant à chaque citoyen de notre pays son entière liberté de conscience.

Les subventions aux établissements et classes associés à l'enseignement public par un contrat avec l'État sont de différents ordres : obligatoires ou facultatives. La plus connue : le forfait d'externat est calculé à partir de la masse salariale d'un établissement public, rapportée ensuite au nombre d'élèves. Cette subvention permet de rémunérer : le directeur, les personnels administratifs et de service (entretien, ménage). Elle n'est pas censée rémunérer les personnels de l'internat, de la restauration et celles et ceux liés aux prosélytismes quel qu'il soit. Par rapport à l'année dernière, une hausse de 0,34% a été décidée. Arrêté du 31 octobre 2025 fixant le montant de la contribution de l'Etat aux dépenses de fonctionnement des classes des établissements du second degré privés placées sous contrat d'association Arrêté du 31 octobre 2024 fixant le montant de la contribution de l'Etat aux dépenses de fonctionnement des classes des établissements du second degré privés placées sous contrat d'association

Qu’est-ce qu’un « Fait Etablissement » ? Il existe une application nationale sécurisée « Faits établissement ». Elle est destinée à enregistrer et transmettre tous les faits préoccupants (événements graves, phénomène de violence) d'un lycée, d'un collège d’une école ou d’une circonscription. Elle permet également d’assurer le suivi de ces faits. Les scandales à répétition dans des établissements privés sous contrat ont conduit le ministère de l'éducation nationale à préciser que TOUS les établissements relevant de la tutelle du ministère étaient concernés. Un décret à ensuite explicitement désigné les directeurs "du privé" pour remplir cette mission de service public Ce sont des faits qui portent atteinte à (aux) : Valeurs de la République (laïcité, racisme, etc.) Personnes, enfants comme adultes (violence verbales et/ou physiques, harcèlement, fugues/fuites, etc.) La sécurité, au climat scolaire (intrusion, port et/ou usage d’arme, drogue, perturbations, etc.) Biens (incendie, dégradations, vols, etc.) Une nomenclature plus détaillée ICI Cette application répond à plusieurs objectifs : Signaler en temps réel aux autorités académiques les faits préoccupants Alerter le ministère sur les faits les plus graves Demander aux autorités académiques un accompagnement Garder en mémoire ces faits sur une durée de 5 ans pour l’école et la circonscription (visibilité d’un an pour l’académie) Constituer un outil de pilotage au niveau des départements et de l’académie (tableau de synthèse contribuant à mieux définir le plan de prévention des violences, les protocoles de gestion de crise et d’engager une réflexion progressive) pour instaurer un climat scolaire serein. Qui peut déclarer un « Fait Etablissement » ? Le directeur L’IEN Les IA-DASEN et les personnels de la DSDEN désignés par l’IA-DASEN Le Recteur et les personnels du Rectorat désignés par le recteur Quels sont les niveaux de gravité des « Faits établissement » ? A qui sont-ils transmis ? Il existe trois niveaux de gravité : Niveau 1 : fait préoccupant ne nécessitant pas de transmission Niveau 2 : fait grave Niveau 3 : fait d’une extrême gravité Pour les niveaux 2 et 3, sont alertés l’IA-Dasen, le Recteur, le référent justice, l’équipe mobile de sécurité. Si le fait est jugé suffisamment grave, le Ministère peut être alerté. Pour les faits exceptionnels, vous devez faire une information téléphonique à votre IEN sans délai. Qui détermine le niveau de gravité ? Les faits sont répertoriés et catégorisés dans l’application mais vous avez la possibilité de modifier ce niveau de gravité. Comment accéder à l’application dédiée ? Pour accéder à l’application « Faits Etablissement » il faut : Accéder à ARENA et s’identifier avec la clé OTP Dans le menu de gauche, choisir « Enquêtes et Pilotage » Dans « Enquêtes et Pilotage », cliquer sur « Faits Etablissement » Comment créer un fait ? Il faut accéder à l’application puis : Aller sur l’onglet « Créer un fait » Compléter la date et l’école dans laquelle le fait a eu lieu Remplir les différents onglets (Types de fait, Protagonistes, Suites et Validation) A noter que : – les arborescences se déplient ou se replient en cliquant sur les flèches montantes ou descendantes (dans un rectangle bleu) – Une zone de résumé peut être renseignée pour compléter votre saisie (aucune information nominative ne doit être indiquée) – La saisie des Suites n’est pas obligatoire au moment de la création du Fait établissement, vous pourrez compléter et/ou modifier un fait enregistré ultérieurement en retournant sur l’application et en choisissant l’onglet « Suivre un fait » Et ensuite ? Onglet « Suivre un fait » Le directeur peut consulter les faits, les modifier, le compléter. Il faut accéder à l’application puis aller sur l’onglet « Suivre un fait ». Là il pourra voir tous les Faits établissement déclarés concernant votre établissement et être informé sur la suite qui leur a été donnée. Il aura l'occasion aussi modifier et/ou compléter un Fait particulier en cliquant sur le n° de ce dernier puis en cliquant sur l’onglet « Modifier » (en bas à droite). Il aura l'occasion également éditer un Fait établissement en cliquant sur l’onglet « Imprimer » (en bas à droite). Attention, étant le garant de la confidentialité des informations, vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour garantir cette confidentialité. Onglet « Synthèse » Cet onglet qui est accessible quand on arrive sur l’application vous permettra d’obtenir quelques données chiffrées, de visualiser des tableaux de consolidation des faits ainsi que leurs graphiques associés. Le Manuel Utilisateurs complet est consultable ICI

Après la mise en place de procédures et d'outils de contrôle des établissements d'enseignement privés hors contrat, le ministère se dote d'outils pour contrôler les établissements associés à l'enseignement public. Betharram, Stanislas, l'Immaculée conception, ... Ces noms d'établissements ont défrayé la chronique en lien avec les activités visant les élèves mais aussi des professeurs. Les uns venaient pour apprendre, les autres pour transmettre. Tous étaient visé par des pratiques, parfois des systèmes déviants mis en place par la direction. Au journal officiel est publié un nouveau décret qui liste les personnels habilités à contrôler les établissements. Sans surprise si les corps d'inspection sont cités, le texte fait apparaitre clairement les membres des conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) ainsi que les maires et les délégués départementaux de l'éducation nationale (DDEN). Sur ces trois dernières catégories d'inspecteurs, deux (CDEN et DDEN) étaient déjà en capacité de réaliser les contrôles. Pour les Maires, c'est l'explicitation d'une prérogative générale en temps que premier officier de police judicaire sur sa commune. Sur quels thèmes ? L'inspection des établissements d'enseignement privés porte sur la moralité, l'hygiène, la salubrité et sur l'exécution des obligations imposées à ces établissements par le présent code. Elle ne peut porter sur l'enseignement que pour vérifier s'il n'est pas contraire à la morale, à la Constitution, aux lois et notamment à l'instruction obligatoire. Il n'y a pas de changement sur ce sujet, ce décret vient rappeler les points fondamentaux disponibles au bulletin officiel. Les enseignants qui sont placés sous l'autorité directe de leur inspecteur de l'éducation nationale (IEN) ou celle de l'inspecteur académique (IA-Ipr), disposaient déjà via la notion de "liberté pédagogique" du levier pour saisir l'autorité en cas de pression par leur direction, des parents, sur les contenus enseigner. Avis du Snep UNSA : La clarification nécessaire sur les outils de contrôle prend forme. Le Snep Unsa continuera d'aider les collègues dans leur métier en les appuyant vis-à-vis de notre hiérarchie officielle. Nous sommes vigilants sur le sujet de l'effectivité des contrôles qui souvent pointent les manquements de directeurs porteurs de "la bonne parole" : celle du représentant de l'Église et/ou celle du parent se comportant davantage comme un client. L'image du métier d'enseignant passe par la respectabilité des pratiques dans les établissements qui sont nos lieux de travail.
Dans un rapport sur le projet de loi de finances 2026 et via un amendement déposé à l'assemblée nationale, le rapporteur général du budget Philippe Juvin pousse au gel des avancements automatiques des agents publics. Le député LR propose d’appliquer cette mesure uniquement au sein de la fonction publique d’État. Économie attendue en 2026 : 1,4 milliard d’euros. Cette mesure viserait les revenus des enseignants de l'éducation nationale, y compris ceux affectés dans des murs privés. Ce dispositif agrège en effet différents facteurs de hausse de la rémunération individuelle des agents publics dont les promotions au choix dans un corps ou dans un grade (la composante “glissement”), l’avancement quasi‑automatique de la grille indiciaire au titre de l’ancienneté (la composante “vieillesse”) et, enfin, le changement de grade ou de corps par le biais d’un concours ou d’un examen professionnel (la composante “technicité”). Autrement écrit : les "boost" de carrière du 6ème et du 8eme échelon, la promotion à la hors classe, les listes d'aptitude pour bénéficier des échelles de rémunération de certifié, PLP, PE, PEPS et agrégé. À ce stade des débats, à l'Assemblée nationale, cet amendement a été oublié ( ici ) temporairement. Le rapport lui existe, les débats parlementaires ne sont pas terminés. Le gouvernement peut couper court au débat dans un sens ou dans un autre via les moyens à sa disposition. Transfert de budgets établissements privés vers établissements publics ? Un autre amendement a été adopté ( ici ), à l'initiative de députés écologistes et LFI, il prévoit une transfert de fonds publics entre les budgets dédiés aux établissements publics (programme 140 et 141) et le budget dédié aux établissements privés (139). S'il était définitivement retenu, ce serait probablement la fin des ouvertures de classes dans des établissements privés sous contrat, une baisse des subventions publiques aux établissements. Rappelons que les enseignants titulaires ou "liés à l'Etat par un contrat" retournent ou deviennent fonctionnaire dans un établissement public.

Le départ d'en enseignant en formation professionnelle est réalisé : - à son initiative, - à l'initiative de son inspecteur (au nom du Recteur ou du Dasen). Un ordre de mission de l'autorité académique est alors adressé à l'enseignant. Ni un organisme de redistribution de l'argent public comme FORMIRIS (sans contrôle réel), ni un directeur n'a le pouvoir de décider d'un départ en formation. Le Snep UNSA avait saisi le ministère en 2019, puis le Conseil d'État lequel avait renforcé les droits à la formation des enseignants du privé sous contrat sur un autre point : le refus de départ en formation doit passer par l'instance consultative CCM. En cas de validation d'un premier refus, l'enseignant est alors prioritaire pour un départ à la prochaine session de formation. Nous observons encore dans les boites mails de certains collègues des messages de FORMIRIS ou de tel ou directeur "convoquant" un enseignant à une formation. Notre tract à ce sujet











