Snep UNSA

24 juin 2022
Modèle de l’apprentissage en lycée professionnel : un dispositif perdant-perdant
La voie professionnelle a fait furtivement la une de l’actualité, le temps de la campagne présidentielle. Depuis, plus aucune information à propos d’une réforme supposée d’ampleur. Le président Macron avait pourtant lancé une idée aussi approximative qu’inquiétante…
La transformation de la voie professionnelle (TVP), une réforme oubliée par ses propres créateurs ?
La transformation de la voie professionnelle a bouleversé les habitudes de travail des PLP et a complexifié de manière significative l’organisation des services.
Le poids de l’interdisciplinarité, l’empilement des dispositifs tels que le chef-d’œuvre ou la co-intervention ont rendu les conditions de travail plus difficiles et ont conduit à une véritable perte de sens, à l’opposé même des objectifs affichés de la réforme.
En proposant une nouvelle réforme d’ampleur avant même la mise en place complète de la réforme actuelle, le président a montré toute l’étendue de sa méconnaissance et de son désintérêt de la voie professionnelle.
Nous continuons à digérer cette transformation avec ses contraintes et la charge de travail afférente. Aucune évaluation n’a été effectuée ni n’est envisagée à moyen ou long terme.
Malgré les avancées des comités de suivi nationaux, force est de constater que la déclinaison de la réforme sur le terrain demeure problématique.
Une charge de travail alourdie
Concrètement, dans de nombreuses académies, faute de moyens adaptés, trop d’établissements continuent à envisager le chef-d’œuvre comme un projet sous l’unique responsabilité de l’enseignement professionnel. Alors même que le ministère pousse à l’ouverture progressive sur un maximum de disciplines, les collègues de lettres-histoire, en premier lieu, n’ont pas toujours leur place dans un projet pourtant à visée pluridisciplinaire.
Pas facile alors dans ces conditions de construire une démarche conforme aux attentes de l’examen. Ce dernier se révèle d’ailleurs difficile à mettre en place au regard de l’organisation des épreuves dans de nombreux lycées.
Effectivement, à l’instar des épreuves de langue par exemple, les passations d’oral de chef-d’œuvre cumulées au maintien d’un maximum de cours pour les enseignants membres de jury alourdissent considérablement la tâche des PLP.
Des défis cruciaux sans cadre stabilisateur
De plus, la mise en place des modules de terminale connait une grande disparité à travers le territoire, tant dans leur organisation que dans leurs contenus. Une plus grande harmonisation et un cadre plus précis seraient souhaitables afin d’améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif.
Enfin, le développement de la mixité de publics, un peu partout sur le territoire, continue d’inquiéter voire de fragiliser nos collègues.
Le défi sur le plan pédagogique est immense et la gestion de classe est particulièrement difficile.
Un nouveau projet de réforme déconnecté et contre-productif
Malgré les inquiétudes et les difficultés sur le terrain et avant même que toutes les leçons aient été tirées de la TVP, le président, ministre de l’Éducation à ses heures, a déjà lancé l’idée d’une nouvelle réforme de la voie professionnelle en se rapprochant du "sacro-saint" modèle de l’apprentissage.
Les enseignants ont déjà beaucoup donné ; parfois sans les moyens, ni la formation, ni l’accompagnement nécessaire… La reconnaissance de leur investissement n’est pas au rendez-vous.
Comme le Snep-Unsa le répète depuis de nombreuses années, l’apprentissage n’est pas un modèle que l’on pourrait dupliquer et adopter tel quel n’importe où. Il n’est adapté qu’à une petite partie de nos jeunes qui y trouvent un véritable épanouissement. Toutefois, il n’est certainement pas fait pour l’essentiel de nos lycéens qui ont besoin de l’accompagnement particulier en lycée professionnel et du savoir-faire singulier des PLP.
L’avis du Snep-Unsa
L’enjeu est trop important pour se lancer dans des déclarations improvisées sans tenir compte de l’avis des principaux acteurs.
Il s’agit de l’avenir de milliers de jeunes et de la formation de près de 200 000 bacheliers professionnels. Leur rôle dans le développement des métiers de demain est crucial ; ils sont une partie de la réponse aux défis que notre société aura à relever dans les prochaines décennies.
Pourtant, en haut lieu, on semble toujours considérer la voie professionnelle avec mépris, et ce malgré les promesses du président quant à un "changement de méthode"...
Le quinquennat précédent a été marqué par le déroulement d’une réforme lourde et exigeante sans l’apport des moyens nécessaires. Le déploiement de la TVP s’est effectué au pas de charge, selon le calendrier initial, sans tenir compte du contexte particulier lié à la situation sanitaire et aux difficultés rencontrées sur le terrain.
Le Snep-Unsa exige le retour à un véritable dialogue social, respectueux de notre expertise et de la vision à long terme de l’éducation que nous portons.
Nous demandons une plus grande stabilité dans les politiques mises en œuvre en voie professionnelle.
Le Snep-Unsa revendique des moyens à la hauteur des enjeux.
La transformation de la voie professionnelle (TVP), une réforme oubliée par ses propres créateurs ?
La transformation de la voie professionnelle a bouleversé les habitudes de travail des PLP et a complexifié de manière significative l’organisation des services.
Le poids de l’interdisciplinarité, l’empilement des dispositifs tels que le chef-d’œuvre ou la co-intervention ont rendu les conditions de travail plus difficiles et ont conduit à une véritable perte de sens, à l’opposé même des objectifs affichés de la réforme.
En proposant une nouvelle réforme d’ampleur avant même la mise en place complète de la réforme actuelle, le président a montré toute l’étendue de sa méconnaissance et de son désintérêt de la voie professionnelle.
Nous continuons à digérer cette transformation avec ses contraintes et la charge de travail afférente. Aucune évaluation n’a été effectuée ni n’est envisagée à moyen ou long terme.
Malgré les avancées des comités de suivi nationaux, force est de constater que la déclinaison de la réforme sur le terrain demeure problématique.
Une charge de travail alourdie
Concrètement, dans de nombreuses académies, faute de moyens adaptés, trop d’établissements continuent à envisager le chef-d’œuvre comme un projet sous l’unique responsabilité de l’enseignement professionnel. Alors même que le ministère pousse à l’ouverture progressive sur un maximum de disciplines, les collègues de lettres-histoire, en premier lieu, n’ont pas toujours leur place dans un projet pourtant à visée pluridisciplinaire.
Pas facile alors dans ces conditions de construire une démarche conforme aux attentes de l’examen. Ce dernier se révèle d’ailleurs difficile à mettre en place au regard de l’organisation des épreuves dans de nombreux lycées.
Effectivement, à l’instar des épreuves de langue par exemple, les passations d’oral de chef-d’œuvre cumulées au maintien d’un maximum de cours pour les enseignants membres de jury alourdissent considérablement la tâche des PLP.
Des défis cruciaux sans cadre stabilisateur
De plus, la mise en place des modules de terminale connait une grande disparité à travers le territoire, tant dans leur organisation que dans leurs contenus. Une plus grande harmonisation et un cadre plus précis seraient souhaitables afin d’améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif.
Ce serait, par ailleurs, un élément de stabilisation et d’apaisement des équipes et surtout des élèves, dans une année charnière où l’anxiété générée par l’orientation est déjà conséquente.
Le défi sur le plan pédagogique est immense et la gestion de classe est particulièrement difficile.
Le Snep-Unsa rappelle son opposition au développement généralisé et non concerté de cette mixité. Les collègues subissent trop souvent cette réalité.
Le Snep-UNSA agit, en justice, contre cette mixité imposée (voir ICI)
Un nouveau projet de réforme déconnecté et contre-productif
Malgré les inquiétudes et les difficultés sur le terrain et avant même que toutes les leçons aient été tirées de la TVP, le président, ministre de l’Éducation à ses heures, a déjà lancé l’idée d’une nouvelle réforme de la voie professionnelle en se rapprochant du "sacro-saint" modèle de l’apprentissage.
Les enseignants ont déjà beaucoup donné ; parfois sans les moyens, ni la formation, ni l’accompagnement nécessaire… La reconnaissance de leur investissement n’est pas au rendez-vous.
Comme le Snep-Unsa le répète depuis de nombreuses années, l’apprentissage n’est pas un modèle que l’on pourrait dupliquer et adopter tel quel n’importe où. Il n’est adapté qu’à une petite partie de nos jeunes qui y trouvent un véritable épanouissement. Toutefois, il n’est certainement pas fait pour l’essentiel de nos lycéens qui ont besoin de l’accompagnement particulier en lycée professionnel et du savoir-faire singulier des PLP.
Un rapport accablant de la Cour des comptes
La Cour observe un grave déséquilibre financier. L’État ayant très largement soutenu l'apprentissage, le montant des dépenses d'apprentissage sont passées de 5 milliards en 2021 à 11 en 2022. En 2021 ona observé un déficit de 3 milliards pour France Compétences qui gère l'apprentissage. En 2022 le déficit devrait être encore plus important. La Cour invite l’État à définir des objectifs prioritaires et à redéfinir les niveaux de prise en charge. Enfin la Cour souhaite impliquer davantage les établissements scolaires dans l''orientation vers l'apprentissage.
L’avis du Snep-Unsa
L’enjeu est trop important pour se lancer dans des déclarations improvisées sans tenir compte de l’avis des principaux acteurs.
Il s’agit de l’avenir de milliers de jeunes et de la formation de près de 200 000 bacheliers professionnels. Leur rôle dans le développement des métiers de demain est crucial ; ils sont une partie de la réponse aux défis que notre société aura à relever dans les prochaines décennies.
Pourtant, en haut lieu, on semble toujours considérer la voie professionnelle avec mépris, et ce malgré les promesses du président quant à un "changement de méthode"...
Le quinquennat précédent a été marqué par le déroulement d’une réforme lourde et exigeante sans l’apport des moyens nécessaires. Le déploiement de la TVP s’est effectué au pas de charge, selon le calendrier initial, sans tenir compte du contexte particulier lié à la situation sanitaire et aux difficultés rencontrées sur le terrain.
Le Snep-Unsa exige le retour à un véritable dialogue social, respectueux de notre expertise et de la vision à long terme de l’éducation que nous portons.
Nous demandons une plus grande stabilité dans les politiques mises en œuvre en voie professionnelle.
Le Snep-Unsa revendique des moyens à la hauteur des enjeux.

Le 17 décembre 2025, audience au ministère : Le ministre monsieur Edouard GEFFRAY était représenté par madame Marjorie Koubi, conseillère en charge du dialogue social et des ressources humaines ainsi que Madame Anne Padier Savouroux, conseillère en charge de l’école inclusive, de la santé psychique et physique et du sport et de monsieur Lionel Leycuras, de la sous-direction de l’enseignement privé. Du Snep UNSA et du SnIa-Ipr, le syndicat des inspecteurs d'académie IA-IPR. Les échanges ont porté sur les contrôles dans les établissements privés sous contrat : la vie scolaire, le sport scolaire et la formation professionnelle des agents de l'Etat. Nous avons bien entendu que les organisations Formiris et équivalentes étaient actuellement auditées par la Cour des comptes. Nous avons démontré la nécessité d'un contrôle spécifique par l'inspection générale du ministère. Nous restons en lien avec le ministre, notamment sur ce sujet.

Dans le cadre de ses audiences au ministère de l'Éducation nationale, le Snep UNSA vient vers vous Le Snep UNSA vous interroge au sujet de la situation des formations à la laïcité et à EVAR/EVARS avant d'aller plus loin sur le thème de la démocratie interne à l'établissement privé sous contrat. Vos réponses sur une possible concertation afin d'organiser la rentrée 2026, sur l'existence d'un lieu de vie citoyenne pour les élèves, ... seront aussi portées à notre autorité de tutelle.

Il y a 120 ans, le 9 décembre 1905, le président de la République Emile Loubet promulguait la loi de séparation des Églises et de l’État, toujours en vigueur aujourd’hui. Une loi fondatrice des bases juridiques de la laïcité de notre République où l’on ne trouvera d’ailleurs jamais le mot laïcité… Et avant tout ainsi une magnifique loi de liberté garantissant à chaque citoyen de notre pays son entière liberté de conscience.

Les subventions aux établissements et classes associés à l'enseignement public par un contrat avec l'État sont de différents ordres : obligatoires ou facultatives. La plus connue : le forfait d'externat est calculé à partir de la masse salariale d'un établissement public, rapportée ensuite au nombre d'élèves. Cette subvention permet de rémunérer : le directeur, les personnels administratifs et de service (entretien, ménage). Elle n'est pas censée rémunérer les personnels de l'internat, de la restauration et celles et ceux liés aux prosélytismes quel qu'il soit. Par rapport à l'année dernière, une hausse de 0,34% a été décidée. Arrêté du 31 octobre 2025 fixant le montant de la contribution de l'Etat aux dépenses de fonctionnement des classes des établissements du second degré privés placées sous contrat d'association Arrêté du 31 octobre 2024 fixant le montant de la contribution de l'Etat aux dépenses de fonctionnement des classes des établissements du second degré privés placées sous contrat d'association

Qu’est-ce qu’un « Fait Etablissement » ? Il existe une application nationale sécurisée « Faits établissement ». Elle est destinée à enregistrer et transmettre tous les faits préoccupants (événements graves, phénomène de violence) d'un lycée, d'un collège d’une école ou d’une circonscription. Elle permet également d’assurer le suivi de ces faits. Les scandales à répétition dans des établissements privés sous contrat ont conduit le ministère de l'éducation nationale à préciser que TOUS les établissements relevant de la tutelle du ministère étaient concernés. Un décret à ensuite explicitement désigné les directeurs "du privé" pour remplir cette mission de service public Ce sont des faits qui portent atteinte à (aux) : Valeurs de la République (laïcité, racisme, etc.) Personnes, enfants comme adultes (violence verbales et/ou physiques, harcèlement, fugues/fuites, etc.) La sécurité, au climat scolaire (intrusion, port et/ou usage d’arme, drogue, perturbations, etc.) Biens (incendie, dégradations, vols, etc.) Une nomenclature plus détaillée ICI Cette application répond à plusieurs objectifs : Signaler en temps réel aux autorités académiques les faits préoccupants Alerter le ministère sur les faits les plus graves Demander aux autorités académiques un accompagnement Garder en mémoire ces faits sur une durée de 5 ans pour l’école et la circonscription (visibilité d’un an pour l’académie) Constituer un outil de pilotage au niveau des départements et de l’académie (tableau de synthèse contribuant à mieux définir le plan de prévention des violences, les protocoles de gestion de crise et d’engager une réflexion progressive) pour instaurer un climat scolaire serein. Qui peut déclarer un « Fait Etablissement » ? Le directeur L’IEN Les IA-DASEN et les personnels de la DSDEN désignés par l’IA-DASEN Le Recteur et les personnels du Rectorat désignés par le recteur Quels sont les niveaux de gravité des « Faits établissement » ? A qui sont-ils transmis ? Il existe trois niveaux de gravité : Niveau 1 : fait préoccupant ne nécessitant pas de transmission Niveau 2 : fait grave Niveau 3 : fait d’une extrême gravité Pour les niveaux 2 et 3, sont alertés l’IA-Dasen, le Recteur, le référent justice, l’équipe mobile de sécurité. Si le fait est jugé suffisamment grave, le Ministère peut être alerté. Pour les faits exceptionnels, vous devez faire une information téléphonique à votre IEN sans délai. Qui détermine le niveau de gravité ? Les faits sont répertoriés et catégorisés dans l’application mais vous avez la possibilité de modifier ce niveau de gravité. Comment accéder à l’application dédiée ? Pour accéder à l’application « Faits Etablissement » il faut : Accéder à ARENA et s’identifier avec la clé OTP Dans le menu de gauche, choisir « Enquêtes et Pilotage » Dans « Enquêtes et Pilotage », cliquer sur « Faits Etablissement » Comment créer un fait ? Il faut accéder à l’application puis : Aller sur l’onglet « Créer un fait » Compléter la date et l’école dans laquelle le fait a eu lieu Remplir les différents onglets (Types de fait, Protagonistes, Suites et Validation) A noter que : – les arborescences se déplient ou se replient en cliquant sur les flèches montantes ou descendantes (dans un rectangle bleu) – Une zone de résumé peut être renseignée pour compléter votre saisie (aucune information nominative ne doit être indiquée) – La saisie des Suites n’est pas obligatoire au moment de la création du Fait établissement, vous pourrez compléter et/ou modifier un fait enregistré ultérieurement en retournant sur l’application et en choisissant l’onglet « Suivre un fait » Et ensuite ? Onglet « Suivre un fait » Le directeur peut consulter les faits, les modifier, le compléter. Il faut accéder à l’application puis aller sur l’onglet « Suivre un fait ». Là il pourra voir tous les Faits établissement déclarés concernant votre établissement et être informé sur la suite qui leur a été donnée. Il aura l'occasion aussi modifier et/ou compléter un Fait particulier en cliquant sur le n° de ce dernier puis en cliquant sur l’onglet « Modifier » (en bas à droite). Il aura l'occasion également éditer un Fait établissement en cliquant sur l’onglet « Imprimer » (en bas à droite). Attention, étant le garant de la confidentialité des informations, vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour garantir cette confidentialité. Onglet « Synthèse » Cet onglet qui est accessible quand on arrive sur l’application vous permettra d’obtenir quelques données chiffrées, de visualiser des tableaux de consolidation des faits ainsi que leurs graphiques associés. Le Manuel Utilisateurs complet est consultable ICI

Après la mise en place de procédures et d'outils de contrôle des établissements d'enseignement privés hors contrat, le ministère se dote d'outils pour contrôler les établissements associés à l'enseignement public. Betharram, Stanislas, l'Immaculée conception, ... Ces noms d'établissements ont défrayé la chronique en lien avec les activités visant les élèves mais aussi des professeurs. Les uns venaient pour apprendre, les autres pour transmettre. Tous étaient visé par des pratiques, parfois des systèmes déviants mis en place par la direction. Au journal officiel est publié un nouveau décret qui liste les personnels habilités à contrôler les établissements. Sans surprise si les corps d'inspection sont cités, le texte fait apparaitre clairement les membres des conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) ainsi que les maires et les délégués départementaux de l'éducation nationale (DDEN). Sur ces trois dernières catégories d'inspecteurs, deux (CDEN et DDEN) étaient déjà en capacité de réaliser les contrôles. Pour les Maires, c'est l'explicitation d'une prérogative générale en temps que premier officier de police judicaire sur sa commune. Sur quels thèmes ? L'inspection des établissements d'enseignement privés porte sur la moralité, l'hygiène, la salubrité et sur l'exécution des obligations imposées à ces établissements par le présent code. Elle ne peut porter sur l'enseignement que pour vérifier s'il n'est pas contraire à la morale, à la Constitution, aux lois et notamment à l'instruction obligatoire. Il n'y a pas de changement sur ce sujet, ce décret vient rappeler les points fondamentaux disponibles au bulletin officiel. Les enseignants qui sont placés sous l'autorité directe de leur inspecteur de l'éducation nationale (IEN) ou celle de l'inspecteur académique (IA-Ipr), disposaient déjà via la notion de "liberté pédagogique" du levier pour saisir l'autorité en cas de pression par leur direction, des parents, sur les contenus enseigner. Avis du Snep UNSA : La clarification nécessaire sur les outils de contrôle prend forme. Le Snep Unsa continuera d'aider les collègues dans leur métier en les appuyant vis-à-vis de notre hiérarchie officielle. Nous sommes vigilants sur le sujet de l'effectivité des contrôles qui souvent pointent les manquements de directeurs porteurs de "la bonne parole" : celle du représentant de l'Église et/ou celle du parent se comportant davantage comme un client. L'image du métier d'enseignant passe par la respectabilité des pratiques dans les établissements qui sont nos lieux de travail.
Dans un rapport sur le projet de loi de finances 2026 et via un amendement déposé à l'assemblée nationale, le rapporteur général du budget Philippe Juvin pousse au gel des avancements automatiques des agents publics. Le député LR propose d’appliquer cette mesure uniquement au sein de la fonction publique d’État. Économie attendue en 2026 : 1,4 milliard d’euros. Cette mesure viserait les revenus des enseignants de l'éducation nationale, y compris ceux affectés dans des murs privés. Ce dispositif agrège en effet différents facteurs de hausse de la rémunération individuelle des agents publics dont les promotions au choix dans un corps ou dans un grade (la composante “glissement”), l’avancement quasi‑automatique de la grille indiciaire au titre de l’ancienneté (la composante “vieillesse”) et, enfin, le changement de grade ou de corps par le biais d’un concours ou d’un examen professionnel (la composante “technicité”). Autrement écrit : les "boost" de carrière du 6ème et du 8eme échelon, la promotion à la hors classe, les listes d'aptitude pour bénéficier des échelles de rémunération de certifié, PLP, PE, PEPS et agrégé. À ce stade des débats, à l'Assemblée nationale, cet amendement a été oublié ( ici ) temporairement. Le rapport lui existe, les débats parlementaires ne sont pas terminés. Le gouvernement peut couper court au débat dans un sens ou dans un autre via les moyens à sa disposition. Transfert de budgets établissements privés vers établissements publics ? Un autre amendement a été adopté ( ici ), à l'initiative de députés écologistes et LFI, il prévoit une transfert de fonds publics entre les budgets dédiés aux établissements publics (programme 140 et 141) et le budget dédié aux établissements privés (139). S'il était définitivement retenu, ce serait probablement la fin des ouvertures de classes dans des établissements privés sous contrat, une baisse des subventions publiques aux établissements. Rappelons que les enseignants titulaires ou "liés à l'Etat par un contrat" retournent ou deviennent fonctionnaire dans un établissement public.

Le départ d'en enseignant en formation professionnelle est réalisé : - à son initiative, - à l'initiative de son inspecteur (au nom du Recteur ou du Dasen). Un ordre de mission de l'autorité académique est alors adressé à l'enseignant. Ni un organisme de redistribution de l'argent public comme FORMIRIS (sans contrôle réel), ni un directeur n'a le pouvoir de décider d'un départ en formation. Le Snep UNSA avait saisi le ministère en 2019, puis le Conseil d'État lequel avait renforcé les droits à la formation des enseignants du privé sous contrat sur un autre point : le refus de départ en formation doit passer par l'instance consultative CCM. En cas de validation d'un premier refus, l'enseignant est alors prioritaire pour un départ à la prochaine session de formation. Nous observons encore dans les boites mails de certains collègues des messages de FORMIRIS ou de tel ou directeur "convoquant" un enseignant à une formation. Notre tract à ce sujet











