En qualité d’agent de l’Etat mis à disposition dans des établissements privés sous contrat d’association avec l’enseignement public, notre employeur représenté par le Recteur ou le Directeur
Académique (ex. Inspecteur d’Académie) fixe le cadre pour :
- retrouver un emploi à temps complet,
- muter d’un établissement à un autre,
- la 1ere affection sur un emploi,
Les candidatures sur un emploi sont donc étudiées dans l’ordre suivant :
Priorité 1 : Maîtres titulaires d’un contrat définitif dont le service a été réduit ou supprimé
Sont assimilés aux maîtres dont le service est réduit ou supprimé :
- les maîtres qui ont bénéficié d’une priorité d’accès aux services vacants au titre de l’année précédente et dont la situation n’a pu être réglée que par
l’attribution d’un service à temps incomplet ou d’heures sur un service protégé ;
- les chefs d’établissement, chefs d’établissement adjoints ou chargés de formation des maîtres dont l’activité n’ouvre pas droit à un service protégé et qui
souhaitent reprendre un service d’enseignement ;
- les maîtres à temps partiel autorisé ou à temps incomplet souhaitant reprendre une activité à temps complet.
Priorité 2 : Des maîtres titulaires d'un contrat définitif candidats à une mutation
Priorité 3 : Des maîtres lauréats d'un concours externe de recrutement de l'enseignement privé ayant satisfait aux obligations de leur année de stage
Priorité 4 : Des maîtres lauréats d'un concours interne de recrutement de l'enseignement privé ayant satisfait aux obligations de leur année de stage
Priorité 5 : Des maîtres qui ont été admis définitivement à une échelle de rémunération à la suite d'une mesure de résorption de l'emploi précaire
Priorité 6 : Des maîtres titulaires d'un contrat définitif recrutés en application du 2° de l'article R. 914-1
(agricole privé sous contrat).
En cas d'égalité dans un des 6 rangs c'est l'ancienneté de service qui doit faire la différence.
Code de
l'éducation - Priorités
La structure catholique a inventé un dispositif parallèle et opaque
pour tenter d'influencer notre administration.
Vous entendez parler de DDEC, CAE, "accord collegial", ...
Ce dispositif , inspiré du code du travail, n'est pas légal.
Il est possible de contester l'activité de ces syndicats devant la juridiction civile.
Avis du syndicat :
Les règles du code de l'éducation ne donnent pas entièrement satisfaction car les situations personnelles ou familiales n'entrent pas en ligne de compte.
Le syndicat est intervenu et demande la modification de ses règles pour prendre en compte des critères personnelles (situation familiale, ...) voir ici.