En cohérence avec sa position sur le recours aux heures supplémentaires, l'Unsa s’est abstenue lors du
CTM(*) du 12 juillet 2016 sur l’abrogation du décret visant à supprimer la prime de 500 euros pour 3 heures supplémentaires.
Rappelons que c’est sous l’ère sarkozyenne que cette prime découlant du « travailler plus pour gagner plus » avait vu le jour afin de pousser davantage de
collègues à prendre ces heures, au détriment de la création d'emplois.
Cette prime permettait d'amoindrir l'impact négatif du paiement d'"heures supplémentaires" à des collègues qui n'ont pas de temps complet ...
Cette pratique singulière : donner des heures supplémentaires (HSA) à des collègues en temps incomplet est unique. Au moment de sa mise en place, sous l'ère
sarkozyenne, les organisations syndicales Cfdt, Cftc et Spelc n'avaient dit moi. Elles consentent.
Tout en contestant le calendrier de mise en application de cette mesure (dès cette rentrée), nous demandons, une revalorisation qui touche tous les personnels et non
ce type de « récompenses » qui ne peuvent être, de par leur nature et la contrainte qu’elles font peser sur la vie personnelle des collègues, accessibles à tous.
Surtout nous demandons le paiement en heures-poste plutot qu'en HSA. Pour nous, les HSA doivent être attribuées uniquement aux collègues en temps complet
!
Les mesures PPCR(**) qui vont permettre à tous d’aller plus vite et plus haut en termes de rémunération se mettent en place et offrent des perspectives bien plus
intéressantes à l’ensemble de la profession que des primes coups de poing réservées à quelques-uns, tout en n’amputant pas la dynamique de création d'emplois lancée.
(*) Comité technique ministériel où nous sommes représenté par le Se-UNSA
(**) Parcours professionnels, carrières et rémunérations